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Les Jeux psychologiques ou comment Raiponce peut sortir du triangle dramatique

Les Jeux psychologiques ou comment Raiponce peut sortir du triangle dramatique

« Tu veux que je devienne la méchante ? Parfait ! Dorénavant je serai la méchante. » Mère Gothel dans Raiponce. Lorsque l’on regarde le dessin animé Raiponce, se pose la question des jeux psychologiques ou du triangle dramatique de Karpman.

La notion de « jeu psychologique » (Eric Berne) désigne une forme de relations négatives. Dans nos vies, nous pouvons rencontrer le triangle dramatique, notion développée par Stephen KARPMAN en Analyse Transactionnelle, en 1968.

Dans le triangle, il y 3 rôles : le Persécuteur, la Victime et le Sauveur. Voici leur description…

  • Le Persécuteur agresse, objecte, reproche : il a un pouvoir certain sur les autres.
  • La Victime subit cette agression, se plaint : les autres s’occupent d’elle.
  • Le Sauveteur protège, défend, s’interpose, sauve : il semble avoir le beau rôle.

Le triangle se met en place quand 3 protagonistes prennent chacun un des trois rôles. Aussi, il est important de souligner que chacun dans sa position, sa posture en tire un bénéfice qui n’est pas conscient.

Dans un 1ertemps et maintenant que nous savons un peu plus de quoi il s’agit, nous allons revenir au film, les rôles sont si bien dessinés, ils sont idéaux pour illustrer le triangle dramatique. Puis, nous nous demanderons comment prendre conscience des jeux psychologiques et s’en sortir.

 

Raiponce– le film

Il était une fois une larme de soleil tombée des cieux. De cette petite goutte naît une fleur magique aux pétales d’or. Son pouvoir est de guérir les maladies et les blessures.

Une horrible sorcière, Mère Gothel trouve cette fleur et découvre qu’elle a aussi le pouvoir de la faire rajeunir, il lui suffit, en touchant ses pétales, de chanter « Fleur aux pétales d’or, répands ta magie, inverse le temps, rends-moi ce qu’il m’a pris… »

Un jour, dans un royaume voisin, une reine qui s’apprête à accoucher, tombe gravement malade. On fait une potion de la légendaire Fleur d’or qui sauve la reine. Cette dernière donne le jour à une jolie petite princesse à la chevelure magique qu’on appelle Raiponce.

Mais une nuit la méchante Mère Gothel s’introduit dans le château et prend la princesse. Elle l’amène dans une tour au fin fond de la forêt pour l’élever comme sa fille. Elle lui apprend la « chanson qui fait rajeunir » et lui demande de la chanter à chaque fois qu’elle la coiffe.

Et c’est là que les jeux psychologiques commencent…

Mère Gothel (persécuteur) lui interdit de sortir de la tour car, le monde est très dangereux pour une fragile petite fille à la blondeur magique comme elle (victime). Raiponce rêve de s’échapper de cette tour, ne serait-ce qu’une fois par an, lors de son anniversaire car à chaque fois ce jour-là quand vient le soir, de mystérieuses lumières s’élèvent vers le ciel.

Pendant ce temps, une bande de voleurs menée par Flynn Rider vole la couronne de la princesse disparue. Dans sa fuite, Flynn abandonne ses complices dans une crevasse et, trouvant par hasard la tour de Raiponce, s’y cache.

Pour avoir le champ libre, Raiponce (victime) exprime alors à mère Gothel (persécuteur) le souhait d’avoir une peinture spéciale pour achever un des nombreux tableaux qu’elle peignait pour se distraire. Coup de théâtre, c’est là que mère Gothel se montre particulièrement humiliante avec sa fille. Prise de remords et en dépit des trois jours de voyage qu’il lui faut accomplir pour aller la chercher, la sorcière (victime) cède au soudain caprice de Raiponce (persécuteur).

Raiponce (victime / persécuteur) passe un marché avec Flynn (sauveur / victime) pour qu’’il l’emmène voir les mystérieuses lanternes. Bien qu’exaltée de se voir enfin délivrée, Raiponce n’en est pas moins tiraillée entre sa toute nouvelle liberté et la culpabilité d’avoir désobéi.

 

Prendre conscience des jeux psychologiques

Pour sortir du triangle dramatique, il faut d’abord apprendre à en avoir conscience. Or, les jeux ne se jouent jamais de manière consciente, les acteurs jouent sans s’en apercevoir.

Voici quelques questions à se poser pour diagnostiquer nos relations :

  • Quelle est la difficulté relationnelle que je rencontre aujourd’hui ? Avec qui ? Dans quelles situations?
  • Quelles sont les conséquences concrètes de cette difficulté ?
  • Quelles sont mes émotions lorsque je communique avec cette personne?
  • Suis-je dans une relation triangulaire ?
  • Si oui, qui sont le « persécuteur », la « victime », le « sauveur » ?
  • Est-ce que nous changeons de rôle à certains instants ?

Ces questions permettent de prendre conscience de la relation, des signes de reconnaissance échangés et des rôles joués chacun à sa façon dans la communication. NB : les rôles peuvent tourner.

De manière générale, pour face à ce problème et éviter la formation de jeux psychologiques, il conviendra de prendre conscience de sa « dominante ». La victime aura tendance à se plaindre, à attendre des autres qu’ils prennent en charge ses problèmes, à se sentir inférieure, se dévaloriser et se critiquer. Le persécuteur lui est plus prompt à agresser, critiquer, dévaloriser, voire harceler. Le sauveteur aura tendance à penser qu’il sait mieux que les autres et va voler au secours des autres alors même si on ne lui demande pas.

 

Se sortir des jeux psychologiques

La prise de conscience est la plus grosse étape du travail, car il est bien plus facile de s’en sortir quand on sait ce qu’il se joue.

Pour les personnes dont la tendance est à la victimisation, il faudra veiller à rester acteur de sa vie et ne pas attendre des autres qu’ils vous prennent en charge quand vous êtes en difficulté. Pour les personnes dont la tendance serait d’être persécuteurs, il faudra veiller à tempérer sa colère et à communiquer plus sereinement. Si vous avez tendance à sauver les autres, il faudra s’assurer, que la personne que vous aidez vous ait fait une demande, si le cadre de l’aide est bien posé.

Des choix sont alors possibles pour sortir des jeux psychologiques. On peut choisir de les ignorer en évitant de rentrer dans un rôle. Une autre possibilité sera de dévoiler le jeu, en décrivant les faits, la situation, sans jugement, l’idée étant que chacun prenne ses responsabilités. Aussi, il est possible de jouer le jeu, tout en prenant du recul et en respectant l’intégrité de chacun. Il peut être aussi bénéfique de rester à distance des jeux psychologiques et de leurs joueurs, voici qu’en pense Alain Cardon : « Souvent le seul recours pour se protéger, c’est de ne plus revoir ce vampire qui nous a si bien drainé. Fermer notre porte et faire barrage. »

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • Prendre conscience des jeux psychologiques en diagnostiquant ses relations et en trouvant sa « dominante ».
  • Quand nous sommes dans un jeu psychologique, comprendre notre place à l’intérieur de celui-ci : quel rôle nous avons adopté, pourquoi, quels sont les bénéfices que nous y trouvons, quels sont les inconvénients à ce jeu.
  • Faire un choix : ignorer, dévoiler, jouer le « jeu » ou rester à distance et mettre ses limites.

 

 

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La Mission de vie dépasse la peur au pays de Zootopie

La Mission de vie dépasse la peur au pays de Zootopie

« La seule chose dont on doit avoir peur, c’est de la peur elle-même. » Judy Hoops dans Zootopie.

Quand j’ai entendu cette phrase, elle est venue éclairer plus fort toute une partie de moi. Ce fut comme une révélation. Et pourtant, j’avais déjà entendu ces mots. Mais là, à ce moment-là, j’ai des questions dans tous les sens … C’est quoi la peur ? Une mission de vie est-elle plus grande que la peur ? Comment oser quand on a peur ?

C’est parce que je suis maman que je suis coach, et c’est parce que je suis coach que je suis maman.
S’il y a bien une chose que le fait d’être maman m’a apprise, c’est que la peur m’invitait à passer à l’action. Je pouvais transcender mes peurs car j’avais au-dessus de moi une mission, une mission de vie, quelque chose de plus grand et de plus fort à atteindre. Oh yeah ! Revenons au film…

Zootopie– le film

Au début du film, on voit un spectacle d’école. Judy Hopps, petite lapine de 9 ans, annonce lors de celui-ci qu’elle veut vivre à Zootopie et devenir agent de police. Judy tape fort dès le départ !

En effet, Judy vit à la campagne. Zootopie est une ville où ne vivent que des mammifères, prédateurs et proies cohabitent. En bref, c’est une grosse ville et ça peut faire peur… De plus, tous les membres de la famille de Judy cultivent des carottes. Pourquoi donc cette lapine a-t-elle décidé de ne pas cultiver des carottes et d’aller chasser le crime ?!

Aussi, les parents de Judy estiment qu’être agent de police est un métier trop dangereux pour une lapine.
Judy croit très fort en sa mission. Et même, lorsque son camarade Gideon Grey, le renard voleur, l’attaque alors qu’elle veut prendre la défense de ses camarades, Judy est plus déterminée que jamais. Elle ira combattre le crime à Zootopie, elle le sait ! Nous suivrons donc ses débuts à l’école de police et de chasseuse de crime…

La peur

La peur est une émotion qui a pour but de nous maintenir en vie. Elle signale un danger. Elle peut nous amener à nous dépasser, décupler nos forces, nous surpasser lorsqu’il s’agit de vie ou de survie. En cas de danger, nous sommes capables d’aller bien plus loin que ce qu’on aurait un jour imaginé. La peur peut donc mettre en action.

La peur peut aussi nous inviter à nous figer. Face à une situation nouvelle, que l’on ne connaît pas, elle peut susurrer à l’oreille : « non, n’y va pas, ce n’est pas pour toi, je veux te maintenir en vie, là c’est trop pour toi, reste tranquille. » Aussi, on peut répercuter cette peur, sur les personnes qui nous sont proches, comme les parents de Judy. Leur intention n’est pas mauvaise, mais elle pourrait être un frein à l’action pour leur enfant. Sauf que la petite lapine est bien plus déterminée et ne se laisse pas polluer par leurs peurs.

Et oui, les parents de Judy Hopps ont si peur pour leur fille qu’ils aimeraient qu’elle reste auprès d’eux et qu’elle n’aille pas accomplir ce pourquoi elle est née : sa mission de vie.

La mission de vie

Le terme « mission de vie » peut provoquer des rictus d’incompréhension. On peut y voir une dimension religieuse, de grand, de bien trop grand, de quoi faire sourire les sceptiques.

Alors que des personnes pensent que la vie est linéaire, où le travail doit prendre une place importante de par le temps qu’on y consacre et permettre de subvenir à nos besoins et ses à-côtés. D’autres se sentent reliés à des destins plus grands et à des forces qui leur permettent d’accomplir ce pourquoi ils sont faits : aider, créer, rêver, superviser, relever des défis, fédérer… et de voir grand.

Judy Hopps veut devenir policière, chasser le crime, c’est sa mission de vie. L’épisode avec le renard aurait pu la décourager, lui faire peur. Au contraire, cela n’a fait que renforcer cette conviction. Elle aurait pu choisir autre chose, de plus facile, qui lui demande moins d’efforts, cultiver des carottes par exemple.

Sauf que chasser le crime et œuvrer pour la justice, cela fait sens pour elle. Tellement sens, que la puissance de sa vocation transcende tout ce qui aurait pu la freiner : la peur de ses parents, vivre dans une grande ville, faire l’école de police où aucun lapin n’a jamais mis les pieds. Ce qui amène à conclure qu’il semble plus facile de se dépasser lorsque l’on sait pourquoi on fait les choses, lorsque l’on a trouvé notre mission.

Les petits trucs de Mam’coach

– Pour comprendre vos peurs, je vous propose d’en faire la liste : peur de l’inconnu, de l’abandon, des autres, du manque… Et par la suite, de mettre en face les souvenirs que vous avez face à la peur. Puis, interrogez-vous sur le besoin non satisfait de votre peur. En gros, il s’agira de comprendre votre émotion pour répondre correctement à son message.

– Pour trouver votre mission de vie, il semble opportun de se poser certaines questions. A quel monde je me sens appartenir ? Quel monde ai-je envie de construire ou de laisser ? Quel message ai-je envie de faire passer ? A quoi ai-je envie de participer et d’apporter ma pierre ? Pour quel édifice ?

– Ensuite, vous pouvez vous demander si votre mission de vie est plus forte que vos peurs, si celles-ci sont un frein pour passer à l’action. Qu’est-ce qui vous manque concrètement pour passer à l’action ? De quoi avez-vous besoin ? Que voulez-vous vraiment ? Est-ce que cela dépend que de vous ? Que pouvez-vous mettre en place tout de suite ?

Dites-moi maintenant comment appréhendez-vous vos peurs ? Quelle est votre mission de vie ? Quel est votre plan pour y parvenir ?

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Cycle ou transition? Le modèle d’Hudson

Cycle ou transition? Le modèle d’Hudson

Le changement est constant. Notre vie ne se déroule pas de façon linéaire, il vaut mieux l’accompagner et comprendre quels sont nos cycles. C’est comme un roman où chaque cycle serait un chapitre. Ce sont des histoires plus petites dans une grande histoire. La compréhension des cycles de notre vie permet de moduler notre énergie.

Aujourd’hui, je vous présente le modèle d’Hudson. Au fait, qui c’est ??? Frédéric Hudson, docteur de l’Université de Columbia, fondateur du célèbre Fielding Institute en 1973, est un expert en formation d’adultes. Couronné « Executive Coach of the Year » par AT&T en 1993 et « Life-Work Balance Coach » par Harley-Davidson en 1995, il a été coach pour Motorola, Quantum, Sybase, Syntex et Lockheed.

Anciens principes / nouveaux principes

Nous sommes face à un bouleversement culturel de nos sociétés : il y a un changement des règles sur lesquelles nous comptions pour mener notre vie. Ces anciennes règles étaient :

– l’amélioration linéaire : si nous sommes honnêtes et travailleurs, notre vie va aller de mieux en mieux et, à chaque génération, elle va encore s’améliorer régulièrement.

– l’état d’équilibre : si nous travaillons bien, nous arriverons chacun à un état de stabilité, de sécurité et de bonheur qui durera le reste de notre vie.

extérieur / intérieur : notre vie personnelle est déterminée par les directives de la société qui nous entoure ; si nous les suivons (école, mariage, religion, carrière, lois), tout ira bien.

– l’apprentissage : l’école, c’est bien pour les jeunes ; ils y apprennent comment assumer leur vie d’adulte, leur carrière, leur rôle social ; les adultes passent l’essentiel de leur temps à travailler et un peu seulement à apprendre.

Aujourd’hui, les nouveaux principes sont :

les cycles successifs : notre vie n’est pas linéaire, nous vivons un chapitre, nous nous renouvelons puis passons au chapitre suivant. Nous traversons des cycles et des transitions.

la règle des changements continus, qui ne nous laisse pas nous reposer; plus la peine d’imaginer que nous atteindrons un état de stabilité, cristallisé et prévisible.

intérieur / extérieur : pour rester dans la course, nous devons nous appuyer sur ce que nous avons à l’intérieur de nous, sur ce que nous croyons.

l’apprentissage pour tous : notre principale activité doit être d’apprendre, quel que soit notre âge.

Le changement est devenu la seule certitude de nos vies ; les gens et les organisations vivent dans l’incertitude perpétuelle et la peur. Peu d’entre eux formulent des plans à long terme, ils suivent simplement leur emploi du temps surchargé au jour le jour.

Le problème vient du fait qu’alors que nous voyons la société passer d’un modèle « stable-ordonné-équilibré» à un modèle de changement continu et désordonné, nous vivons encore, la plupart d’entre nous, selon les anciennes règles. Et nous rageons de voir qu’elles ne fonctionnent plus. Au lieu d’apprendre comment nous épanouir dans un monde de changement, nous nous considérons comme en fin de course, trompés, sans références.

Les cycles de vie

Au cours d’un changement de vie ou d’une transition, nous allons passer par 4 phases. La durée des phases ne sont pas équivalentes. il faut un an pour expérimenter un changement profond et durable, c’est pourquoi Frédéric Hudson se réfère aux 4 saisons.

Phase 1 – l’été :

On est en forte motivation, on démarre. Il faut poser ses objectifs et établir une stratégie. On peut rester longtemps en phase 1 avec des hauts et des bas mais toujours en haut de la ligne de flottaison. Il arrive que nous ne fassions pas le tour complet, mais qu’après l’Automne, on retourne en été. Cela s’appelle une « mini transition ».

Phase 2 – l’automne :

« On y va comme si on en revenait ». La démotivation s’installe. Le cœur n’y est plus. On en a marre car on a pris conscience de tout ce qu’il fallait mettre en œuvre pour changer et cela peut nous déprimer. Il vaut mieux ne pas rester coincé en phase 2 car c’est dur pour nous et notre entourage. Dans cette phase, il faut se ressourcer, réfléchir à ses valeurs. Ne pas essayer de se remotiver mais prendre soin de soi (sport, technique de bien-être, massages, méditations) et de ses besoins.

Phase 3 – l’hiver :

Cette phase est celle de l’inconfort et de l’introspection : qu’est-ce que je veux vraiment pour moi maintenant ? On se sent entre deux chaises. On est dans la recherche de sens et de spiritualité. Vous savez que l’homme (la plupart en tout cas) a peur de mourir mais sachez que mourir de ses illusions n’a jamais fait mourir personne. C’est juste une phase désagréable à passer.

Phase 4 – le printemps :

C’est le temps des projets. Cela peut être aussi une boulimie d’apprentissage : lectures, conférences, séminaires, formations. On n’est pas encore calé sur ce qu’on veut vraiment, « son truc ». La tendance est d’y aller à tâtons, de peaufiner son projet. On travaille sur ses talents, on teste et recherche des options. Suivant ses domaines de vie (personnelle ou professionnelle), on peut ne pas être dans le même cycle. Dans ce cas, on ne va pas faire le cycle complet mais des minis transitions.

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Les petits trucs de Mam’coach
  • Faites votre ligne de vie à partir de vos 18 ans (Bac). Il ne s’agit pas ici de se juger aujourd’hui par rapport au passé mais de le relire et de réfléchir pour le faire sien ce qui permet de donner un sens à sa vie. Comment lisez-vous cette ligne ? Quel apprentissage en tirez-vous ? Quel sens donnez-vous aux pics du haut et aux pics du bas de votre ligne de vie ?
  • Dans quelle saison êtes-vous actuellement ? Vous rappelez-vous un exemple de mini transition que vous avez pu faire dans le passé ?
  • Pour écrire votre chapitre de vie, voici le lien pour recevoir gratuitement la fiche outil « Construire sa vision de vie ».

 

 

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Vivre en connexion avec son potentiel

Vivre en connexion avec son potentiel

En regardant le film Les Indestructibles, je me pose cette question : et si nous étions tous des supers héros que l’inconscient collectif aurait mis au placard ? Et pour élargir le débat, on fait quoi de notre potentiel ?

Les Indestructibles– le film

M. Indestructible est un super-héros, marié à Elastigirl, une super-héros elle aussi.

A cause d’actions en justice à leur encontre, M. Indestructible et les autres super-héros sont contraints de vivre « normalement ».

Plus tard, on retrouve Robert et Helen Parr (M. Indestructible et Elastigirl) avec leurs 3 enfants. Ils mènent une existence calme et rangée. Robert est employé dans une société d’assurances. On comprend très vite qu’il s’ennuie, que sa sédentarité le fait grossir.

D’ailleurs, la scène où il rentre chez lui dans une voiture trop petite pour lui est juste remarquable et vient matérialiser l’idée qu’il vit de manière trop étriquée.

 

Vivre normalement

Le film souligne que tous les super-héros doivent vivre normalement. Mais c’est quoi vivre normalement ? Ne pas faire de vagues, ne pas se faire remarquer, se rendre transparent, être terne, ne pas être soi vraiment… Voilà ce que l’on comprend d’une vie normale à la lumière de ce film.

C’est vivre en dessous de son potentiel, faire fi de ses qualités, compétences, capacités, de ce petit truc en plus qui peut nous rendre magiques.

Le collectif ou l’inconscient collectif n’aime pas quand des personnes sortent du lot, l’excentricité, les personnes qui réussissent ou se montrent. Alors, beaucoup de personnes « se mettent au placard » comme les héros du film, condamnées à ne pas vivre leurs rêves, à mener une existence morne, triste, pauvre, sans but si ce n’est celui de ne pas se faire remarquer.

 

Le potentiel

Un des sens du mot potentiel est celui-ci : « force, ressources dont on dispose, capacité ». Les synonymes seraient : « réserve, force, puissance ». Le potentiel de chacun est sous-estimé la plupart du temps.

Une preuve ? Si on pose la question à tous ceux qui nous entourent : « est-ce que tu vis la vie dont tu rêves ? » 1 personne sur 2 répondra « non » ou sera gênée ou dira « oui, presque… ».

Est-ce que tout le monde utilise son plein potentiel ? Je n’en ai pas l’impression. Si la majorité utilisait son plein potentiel, nous serions moins enclins à la critique, à la comparaison, à la frustration.

Quand nous avons conscience de notre potentiel nous avons une meilleure estime de nous-mêmes et n’avons pas tendance à rabaisser les autres. D’ailleurs, nous sommes plus enclins à reconnaître chez l’autre sa valeur, son potentiel justement. Nous n’avons pas peur qu’il nous dépasse, nous vole notre place. Aussi, on sait reconnaître sa beauté, l’encourager, lui tendre la main, lui rendre service.

 

S’autoriser à se reconnecter à son potentiel

Il serait donc de l’ordre du vital de se reconnecter à son potentiel, pour que la frustration ne nous grignote pas de l’intérieur. Qu’est-ce qui fait notre différence ? Et que savons- faire ? Pourquoi nous aimons-nous ? Qu’est-ce qui fait que nous sommes aimés des autres ?

De plus, si nous sommes convaincus de notre force et de notre valeur, il apparaît plus facile passer à l’action et se reconnecter à ce fameux potentiel.

 

Les petits trucs de Mam’coach
  • Pour prendre conscience de son potentiel, je vous propose de faire un arrêt sur image et de vous poser des questions.Qu’est-ce que je sais faire concrètement ? Comment est-ce que je fais cela ? De quoi suis-je capable ? Quelles sont mes ressources ? Mes capacités à être aimé et apprécié ? Comment est-ce que j’ai relevé les défis de la vie ? Quand je donne le meilleur de moi-même, quel est le potentiel que je possède et que je pourrais utiliser dans cette situation ? Quels sont les domaines dans lesquels j’apprends rapidement et facilement ? Que ferais-je si je n’avais aucune contrainte de temps et d’argent ?Attention : il s’agira aussi d’atténuer la voix de la croyance qui vous limite dans votre potentiel en la remplaçant car une croyance permissive : je suis capable de réussir, j’apprends par essais-erreurs et chaque expérience m’offre de nouveaux apprentissages, je crois en mon potentiel et celui des autres…
  • Dans le même temps, il s’agira de travailler l’équilibre de l’estime de soi en commençant par travailler l’amour de soi. « L’amour de soi (se respecter quoi qu’il advienne, écouter ses besoins et ses aspirations) va faciliter obligatoirement une vision de soi (croire en ses capacités, se projeter dans l’avenir) qui, à son tour, influence positivement la confiance en soi (agir sans crainte excessive de l’échec et du jugement d’autrui).»
  • Il vous reste à vous mettre en action pour vivre votre vie pleinement avec votre potentiel retrouvé. Si vous avez besoin d’un coup de main, voici quelques propositions :
Proposition n°1 : Ecrire le journal de vos intentions

Chaque matin, vous pouvez écrire sur votre vie rêvée. Vous êtes où, avec qui ? Vous faites quoi ? Comment ? Vous ressentez quoi ? A force d’assiduité, vous allez vous mettre en mouvement pour caler votre vie à celle que vous écrivez.

Proposition n°2 : Faire une liste

Faites une liste de choses que vous rêvez de faire : apprendre à jouer de la guitare, partir dans un lieu magnifique pour vos vacances…  Vous allez rapidement vouloir accomplir votre liste de rêves !

Proposition n°3 : Visualiser

Ecrivez votre scenario de vie. Imaginez les couleurs, les sons, les sensations, les odeurs… écrivez les scènes sans censure et enregistrez-vous en train de les raconter, pour vous lire ou vous réécouter à l’infini. On fait le pari que cela aura un effet sur votre vie ?

Dites-moi, maintenant que vous vivez pleinement votre potentiel, quel super-héros êtes-vous ?

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C’est quoi du temps de qualité ?

C’est quoi du temps de qualité ?

Mam’Coach, c’est quoi du temps de qualité ?

En toute bonne coach, lorsqu’une coachée m’a posé m’a posé la question « c’est quoi du temps de qualité ? », j’ai répondu « c’est quoi, pour toi, du temps de qualité ? » !

Savoir ce que l’on fait de ce temps est somme toute subjectif. Savoir comment est-ce qu’on se sent lorsque l’on vit du temps de qualité, je me dis qu’il y a peut-être des constantes.

Une question de ressenti

Lorsque l’on vit du temps de qualité, on échangerait sa place pour rien au monde. On est là, et c’est bon d’être là, à cet endroit, seul ou avec quelqu’un. On sent qu’il n’y a rien de plus merveilleux au monde. Ce serait comme une scène de film. Arrêt sur image, musique, ah oui, que ce moment ne s’arrête jamais…

Un moment de qualité est un moment choisi. Quoiqu’on fasse. Si l’on choisit d’être seul, de travailler sur quelque chose qui nous fait plaisir, de passer du temps avec son/sa conjoint(e), avec son/ses enfant(s). C’est un temps défini où nous n’avons pas la tête ailleurs, à vouloir faire autre chose, à être entre deux (le corps quelque part, la tête ailleurs) : « oups, j’ai oublié d’étendre le linge », « non, en fait là, ça me gonfle de te pousser sur la balançoire, je préférerais fumer une clope ! »…

Un temps de qualité, un temps à part

Pour vivre un temps de qualité, il faut être disponible, ouvert, ne s’attendre à rien, si ce n’est à vivre, se laisser porter, savourer, se délecter de ce temps béni.

Cela fait partie de ces moments précieux, ces moments qui nous mettent un sourire aux lèvres quand on y repense et que l’on a envie de revivre encore et encore. On pourrait récolter les souvenirs des temps de qualité. Les mettre dans une petite boîte, pour que jamais ils ne s’éteignent. Ils font partie des souvenirs les plus lumineux et magiques.

Faire des choix pour vivre des temps de qualité

Il semblerait aussi que vivre des temps de qualité soit une question de choix. On semble plus prédisposé aux temps de qualité lorsque nous sommes acteurs, lorsque nous choisissions notre vie.

Par exemple, lorsqu’on a choisi son métier et que l’on fait un métier qu’on aime, il est fort probable que l’on vive plus de temps de qualité qu’une personne qui a choisi son métier juste pour la sécurité financière que cela lui procure et qui subit son travail au quotidien.

Mon réservoir à temps de qualité

Des temps de qualité, je m’en accorde tous les jours, que ce soit en travaillant, dans mes activités, avec mon conjoint ou avec mes enfants…

Je vais vous raconter une soirée qui va peut-être vous sembler ordinaire. Pourtant jamais je n’aurais voulu être ailleurs, c’était mon temps de qualité.

18h, mes enfants (R., ma fille, 3 ans et M., mon fils, 3 mois) arrivent de chez la nounou.

Je sens mon fils, mon petit bébé d’amour un peu fatigué, d’autant que c’est la 1rejournée que l’on passe éloignés. Comme je suis une maman qui fait du lait avec ses seins ;), j’ai ponctué ma journée de travail à tirer du lait. Lorsqu’il arrive, nous avons donc droit tous les deux à une tétée de confort. Ensuite, après une discussion sourire droit dans les yeux, je le masse. Quelle bénédiction ! Après, avoir passé une journée l’un sans l’autre, nous nous retrouvons avec ce toucher, réconfortant. Puis, je lui donne soigneusement le bain. Re-tétée- Et dodo. Je ne le savais pas encore mais il partait pour faire sa nuit.

Pendant ce temps-là, ma fille, ma grande fille d’amour jouait dehors avec son papa (je suppose que lui aussi devait vivre un temps de qualité ;)). Lorsqu’elle est rentrée, elle me dit « maman, tu veux prendre un bain avec moi ? ». Et hop me voilà dans le bain, à jouer avec des jouets d’enfant, et à me faire arroser par une petite fille trop joyeuse de prendre le bain avec sa maman ! Séchage, massage, puis mise en pyjama, ma fille est comblée !

Ce temps-là passé avec mon conjoint, mes enfants, était du temps de qualité. J’étais sereine, je n’étais pas entre deux (le corps quelque part, la tête ailleurs), c’était mon moment avec eux, et pour rien au monde j’aurais échangé ma place !!!

Des temps de qualité, je vous souhaite d’en vivre plein. Pensez-vous à vous en accorder ? C’est quoi pour vous un temps de qualité ? 😉

 

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EB – Coaching personnel et professionnel

EB – Coaching personnel et professionnel

Mam’coach, pourquoi se faire coacher ? Et c’est quoi un coach ?

Le coaching, tout le monde en parle, c’est à la mode, en entreprise ou ailleurs, tout le monde sait ce que c’est, ou à peu près… parce qu’il existe autant de coachs que d’outils, de pratiques ou de formations différentes. Néanmoins, on peut s’accorder sur le fait que le coach est généralement diplômé d’une école et a reçu une formation professionnelle de qualité. Aussi, le métier de coach a longtemps été associé au monde l’entreprise, du travail et du management, sauf qu’aujourd’hui de plus en plus de particuliers font appel à des coachs pour un accompagnement individuel. Donc, finalement, le coaching en développement personnel et professionnel, c’est quoi? Dans quelle situation fait-on appel à ce type de professionnels? Je vous dresse un état des lieux de mes réflexions à ce jour, sur le coaching et le rôle du coach…

L’imaginaire autour du coach…

On imagine que le coach est une personne qui va donner des ordres, des conseils, changer notre vie en un claquement de doigt. Le coach serait une personne toujours propre sur elle, belle, forte, intelligente, riche, à qui tout réussit… La seule présence de ce coach suffirait pour que la vie de son client change du tout au tout, à tout jamais…

Un exemple de perfection…

Et son quotidien? Toujours en activité… On le voit tour à tour accomplir des miracles en séminaire ou en conférence, puis en vidéo dans des lieux paradisiaques. D’ailleurs, comment arrive-t-il à faire les séances d’entretien avec ses clients? Il coache vraiment? Il semble sur tous les fronts. On l’imagine sur une terrasse au soleil à l’autre bout du monde en train de boire du champagne, tel « Le Blond » de Gal Elmaleh, parfait, avec une vie parfaite, un(e) conjoint(e) parfait(e), avec des enfants parfaits.

Le coach n’a pas d’émotions, il fait tout parfaitement, il est aimé de tous, jamais ne fait d’erreur. C’est pas lui qui le revendique, mais c’est comme ça qu’on veut le voir. On a pas envie de savoir si lui aussi il est passé par des moments compliqués. Il semble préférable de le juger sur ce qu’il est à cet instant : agaçant. Agaçant de perfection ou de non-perfection.

… ou de non-perfection…

La non-perfection, parce que finalement, un coach, il est comme tout le monde. Bah, c’est encore plus agaçant, parce qu’on a envie qu’il nous fasse rêver. On n’a pas envie de le voir comme il est, dans ses habits et sa voiture pourris.

Et qu’est-ce qui prouve qu’il est bon ce coach finalement ? Il a surtout l’air de donner des leçons. Oh, le coach, t’as que te les appliquer à toi tes techniques et tes trucs de développement personnel ! Les techniques de coaching, ce n’est pas une connerie de plus à la mode ?

Je crois avoir fait un grand tour autour de l’imaginaire que procure le coach. Maintenant, je vous dis pourquoi se faire coacher et ce qu’est un coach…

Pourquoi se faire coacher ? Et c’est quoi un coach ?
  • C’est parfois tellement le bazar dans sa vie qu’il y a besoin d’un grand rangement, on n’arrive plus à se focaliser sur ses ressources. De par ses formations et ses compétences, le coach nous aide à gérer efficacement le changement.
  • Pour atteindre son objectif et ses objectifs de projet de vie, mais on n’a pas envie que cela prenne 3 siècles ! Le coaching est limité dans le temps, le cadre orienté « objectif » est défini par un contrat.
  • On veut avancer dans une relation de confiance avec une personne qui nous comprend et ne nous donne pas des solutions prémâchées. Le coach par sa pratique du questionnement et ses outils nous aide à avancer en confiance sans jugements ni conseils, un vrai travail d’équipe et d’analyse !
  • On a tous le besoin d’apprendre… Il contribue à notre apprentissage constant sur nous-mêmes, notre estime, nos relations, les autres, la communication, la gestion des émotions…(sans que ce soit pour autant de la formation)
  • Pour faire un arrêt sur image et voir qui nous sommes réellement. Seul un professionnel de l’accompagnement peut nous aider à prendre conscience de nos valeurs, nos besoins, nos envies, nos émotions
  • Quand la peur empêche d’agir, face au stress, Il est là pour nous amener à sortir de notre zone de confort en nous tendant une main bienveillante pour atteindre un à un nos objectifs.
Mais aussi…
  • Se sentir écouté pour de vrai. Les coachs sont des professionnels de l’écoute. En ce sens, un coach saura être l’oreille attentive dont vous avez toujours rêvé.
  • Besoin de trouver du sens pour avancer. De prise de conscience à prise de conscience, le coaching contribue à trouver le sens à donner à votre vie.
  • Et si vos relations sont insatisfaisantes? En faisant le point sur vous-même, le coach vous amène à diagnostiquer vos relations et à faire vos propres choix.
  • Lorsque l’on a l’impression d’être mal compris, aimé et que les autres sont contre nous. Il vous aide à faire le point et à mieux communiquer avec les autres.
  • Et c’est la mode !  🙂 Et oui, avis aux sceptiques qui lancent cette phrase à tout va, pourquoi pas, avoir un coach, c’est quand même bien la classe !

 

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