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Il en faut peu pour être heureux !

Il en faut peu pour être heureux !

« Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux. Il faut se satisfaire du nécessaire. Oh oui ! »

Connaissez-vous cette chanson « bonheur » du Livre de la jungle ? Je me suis aperçue que je la chantais assez souvent. Sauf qu’à la différence des protagonistes du dessin-animé, je ne me frotte pas le dos contre un arbre quand je la fredonne. Quoi que Enfin, bref, là n’est pas le sujet !

Il en faut peu pour être heureux, alors pourquoi apprendre la vie semble parfois si compliquée ?

Dans le même temps, j’entreprends la lecture des 5 Regrets des personnes en fin de vie. L’auteur, Bronnie Ware est une infirmière qui accompagne les personnes en fin de vie. En nous faisant part des regrets des personnes en fin de vie qu’elle a accompagnées, elle nous livre de précieux conseils pour éviter de passer à côté de sa vie et par déduction, de l’essentiel sur comment être heureux.

Regret n°1 : Je regrette de ne pas avoir eu le courage de mener une vie en restant fidèle à moi-même, plutôt que la vie que les autres attendaient de moi.

Je dois avouer que ce 1er regret me parle beaucoup. En premier lieu, parce que j’ai été moi-même concerné et peut-être le suis-je encore un peu. Un peu de psychologie. Pour être accepté et aimé, l’enfant apprend très tôt à se conformer aux attentes de son entourage. Une fois adulte, cette tendance peut se confirmer à l’extrême. Il peut arriver de vouloir faire tellement plaisir aux autres qu’on en oublie ses propres besoins. On se relaie alors au second plan. Dans mon parcours personnel et professionnel, j’ai appris qu’à vouloir faire plaisir aux autres, à ramasser des miettes de reconnaissance, je me perdais totalement. L’authenticité et l’intégrité ne dépendent pas de l’extérieur mais de notre intériorité. Pour ça, les émotions sont de précieuses alliées au quotidien. Aujourd’hui, je ne passe pas une journée sans me demander : que veux-tu vraiment ?

 

Regret n°2 : Je regrette d’avoir travaillé autant.

Il est intéressant ce regret, d’autant que la croyance populaire pourrait l’attribuer uniquement aux hommes. Mais ça, c’était avant… Pourquoi pourrait-on regretter de travailler autant ? Ce que ce regret ne dit pas, c’est qu’on peut le compléter à loisir : je regrette d’avoir travaillé autant au détriment de ma vie de couple, de mes enfants, de ma vie de famille, de mes amis, de mes loisirs, de mes passions… Oui, il arrive qu’à cause de la valeur accordée au travail ou d’une certaine façon à courir après l’argent, les personnes en oublient tout ce qui concerne les autres domaines de vie. Elles s’enferment dans une routine où la gestion de l’énergie se fait pour satisfaire leur rythme de travail. L’homme ne peut pas satisfaire son existence à la seule condition de son emploi. Alors je pose cette question que vous vous êtes peut-être maintes fois posé : travailler pour vivre ou vivre pour travailler ?

Regret n°3 : Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.

Car il en faut du courage pour exprimer ses sentiments…, dans certaines relations, ils sont parfois tus par peur. La peur d’être jugé, de ne pas être accueilli tel que l’on est, d’être moqué, critiqué, et j’en passe. Et les sentiments peuvent être aussi tus lorsque nous supposons que les autres savent ce que nous ressentons. « Supposer que les autres savent ce que vous ressentez ou qu’ils seront toujours là est un grand risque à courir, étant donné qu’ils peuvent mourir dans l’heure qui suit. Il en est de même pour nous tous. Considérer les gens comme faisant partie du décor est un grand prix à payer. » Ô Combien ces phrases résonnent en moi ! Car c’est toujours en cas de situation malheureuse que l’on se dit : « si j’avais su, je lui aurais dit, ou j’aurais fait » … Et pourquoi attendre que l’irréparable se produise ? Les événements nous amènent toujours une façon positive de régler certains problèmes liés à la relation. Aujourd’hui est toujours le bon jour pour exprimer ses sentiments.

Regret n°4 : Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis.

On ne saurait rappeler à quel point nous avons besoin de partager, d’être en lien, en contact. Il arrive que nous nous éloignions de personnes par faute de temps, ou pour des raisons géographiques, sociales, professionnelles, familiales…  Bref, vous l’aurez compris, il y a mille et une raisons de s’éloigner de ses amis, il y a aussi les conflits.  Dans ma pratique de coaching, je me suis aperçu que souvent les personnes accompagnées reprenaient contact avec certaines personnes avec qui elles étaient rentrées en conflit quelques mois ou années auparavant. Parfois l’ego n’a plus sa place dans les querelles et ce qui reste c’est l’essentiel, l’essence même de ce que nous sommes, le pardon, l’amour, l’acceptation. Il n’est jamais trop tard. Quand je pense à une personne et m’aperçois que je regrette de ne plus être en contact avec elle, je l’appelle tout simplement. Peu importe de ce qu’il adviendra, j’aurais écouté mon cœur. Et vous, avec qui avez-vous envie de reprendre contact aujourd’hui ?

Regret n°5 : Je regrette de ne pas m’être permis d’être plus heureux.

Voici la déclaration d’une personne que Bronnie Ware a accompagnée en fin de vie : « Je regrette de ne pas m’être autorisée à être plus heureuse. Quelle personne misérable j’ai été. Je ne pensais tout simplement pas que je le méritais. Mais je le mérite, je le sais maintenant. En riant avec vous ce matin, j’ai pris conscience qu’il n’y avait absolument aucune raison de se sentir coupable d’être heureux. C’est vraiment un choix personnel n’est-ce pas ? » En effet, c’est un choix personnel. Nous pouvons ressentir tout ce que nous souhaitons ressentir. Il ne devrait pas y avoir d’autorisations pour être heureux, tout le monde le mérite. Nous pouvons décider de commencer notre vie aujourd’hui et décider d’être heureux.

 

Alors, êtes-vous prêt à vivre libre de tout regret ?

Je vous le souhaite. Je nous le souhaite. Personnellement, il m’arrive d’oublier que je n’ai qu’une seule vie. Et lorsque je m’en rappelle, je n’ai vraiment pas envie de la terminer avec des regrets. J’aime à me rappeler qu’aujourd’hui est un cadeau. « Votre vie vous appartient, à vous et à vous seul. Si vous ne trouvez pas certains éléments de bonheur dans ce que vous avez créé et ne faites rien pour apporter une amélioration, le cadeau d’une nouvelle journée est alors perdu. »

 

Les petits trucs de Mam’coach
  • Répondez à ces questions sincèrement : Que souhaitez-vous que l’on dise de vous après votre mort ? Que feriez-vous si vous saviez n’avoir plus que six mois à vivre et dans l’hypothèse où tous les détails matériels relatifs à cette issue seraient déjà réglés ? Que pourriez-vous mettre en action dès à présent pour être en accord avec vos réponses précédentes ?
  • Recherchez l’adéquation entre vos valeurs et les éléments de votre vie. Faire la liste de vos valeurs. Une fois la liste faite, demandez vous : quelles sont celles qui sont respectées ? quelles sont celles qui ne le sont pas ? Y a-t-il dans votre vie un problème répétitif qui pourrait être lié à la hiérarchie de vos valeurs ? Que serait-il bon de modifier selon vous ?
  • Vous allez faire un cercle qui va représenter 100 heures d’une semaine (sommeil exclu). Faîtes le calcul du temps que vous passez actuellement dans chacun de vos domaines de vie : personnel, couple, famille, professionnel, social. Regardez quel domaine satisfait le plus vos valeurs et écrivez où sont vos valeurs. Ensuite, vous ferez la même répartition du temps que vous souhaiteriez pour le prochain chapitre du livre de votre vie. Changer de vie implique une nouvelle organisation dans vos domaines de vie. Mettez face à face ces deux images. Quels nouveaux objectifs avez-vous envie d’atteindre?
  • Faites la liste de ce qui vous rend en joie instantanément : faire un câlin à votre conjoint, vos enfants, danser, écouter de la musique … Dès que vous en ressentez le besoin, piocher dans votre liste pour retrouver sérénité et bien-être.
  • Vous pouvez aussi lire ce livre « courageux, essentiel, qui nous invite à mener une vie au plus près de nos aspirations… » : Bronnie Ware, Les 5 regrets des personnes en fin de vie, Editions Guy Trédaniel, 2012
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Vaincre ses peurs

Vaincre ses peurs

Halloween… Samhain… La Toussaint… Fête de la Peur… Passage à la saison sombre… Fête des morts… Le dernier jour du mois d’octobre et le premier jour du mois de novembre ont de quoi venir nous titiller sur nos peurs et questions existentielles. Intéressons-nous donc à la peur…

Voici un conte de Jacques Salomé pour introduire le sujet de la peur :

Le conte de la petite souris qui avait très peur d’écraser les pieds des éléphants – Jacques Salomé

« La répression imaginaire fait certainement plus de dégâts dans l’existence de certains que toutes les violences extérieures qu’ils pourront côtoyer ou rencontrer.

Il était une fois une petite souris si timide qu’elle s’imaginait que si elle sortait de son trou, si elle allait en promenade, elle risquait de déranger tout le monde et en particulier de faire du mal aux éléphants en marchant sur leurs pieds.

Quand elle sortait de chez elle, elle marchait avec beaucoup de précautions, avançait avec hésitation, regardait soigneusement autour d’elle afin de ne déranger personne. Elle craignait tellement de déranger qu’elle aurait voulu être invisible.

Lorsque je vous ai dit que cette petite souris était timide, j’aurais dû vous préciser qu’elle était surtout très égocentrique. Egocentrique est un mot du langage des souris qui veut dire : centrée sur soi, préoccupée d’elle-même.

Au pays des souris, c’est un fait connu, tous les timides sont souvent des individus qui ont une perception d’eux-mêmes tellement forte qu’ils ramènent tout à eux. Ils s’imaginent que dès qu’ils sortent de leur trou, dès qu’ils sont en public, tous les autres voient aussitôt qu’ils sont là.

C’est un paradoxe, les souris timides pensent que chacun, cessant son activité, déviant le cours de ses pensées, se met aussitôt, à avoir une opinion, un point de vue, un commentaire sur elles.

Alors ces petites souris soi-disant timides se mettent à vivre, à se comporter à partir de tout un imaginaire, elles échafaudent une vie de fiction, totalement irréelle à partir de laquelle, hélas, elles construisent et organisent la plupart de leurs comportements.

« Si je fais ceci, je risque de faire de la peine. Et si je dis cela, je risque de provoquer de la colère. Si je ne dis pas ça, ils vont penser que, si je ne fais pas, ils vont imaginer que… »

Elles passent aussi à côté de leur existence, sans pouvoir se réaliser et aller vers le meilleur d’elles-mêmes, tellement elles s’enferment dans ce qu’elles ont imaginé de l’imaginaire de l’autre. Les petites souris timides se donnent ainsi à l’intérieur d’elles-mêmes une importance très grande, si grande qu’elle envahit tout l’espace autour d’elles. »

Oui, la peur est subjective. Evidemment, elle évalue un danger potentiel, sauf que celui-ci n’est pas toujours réel. Il peut parfois être fantasmé…

A quoi sert la peur ?

La peur est, comme toute émotion, indispensable et utile. Elle nous met en alerte en cas de danger. Le déclencheur de la peur est donc la perception du danger. Soit le danger est là, imminent, soit il est imaginaire (comme dans le conte ci-dessus).

La peur a pour fonction de nous garder en vie. En cas de peur, la vision devient plus précise, nos réflexes sont plus vifs, le sang est dirigé vers nos muscles (notamment des jambes) pour qu’ils soient plus forts et pour que l’on puisse fuir rapidement.

Nous avons alors tout ce qu’il faut pour bien réagir au danger en combattant ou en fuyant efficacement. On voit d’ailleurs souvent dans de telles situations des personnes qui accomplissent des choses dont elles seraient normalement incapables. Le cerveau et le corps peuvent surmonter bien plus que ce dont on les croyait capable.

Il existe différentes nuances de peur qui vont de l’appréhension à la terreur : appréhension, crainte, effroi, frayeur, inquiétude, stress, anxiété, affolement, angoisse, terreur, phobie.

Quelles sont les différentes peurs ?

 La peur la plus commune aux hommes semblent être celle de la peur de la mort. Cette peur a parfois des conséquences bien malheureuses dans le quotidien, car à avoir si peur de la mort, elle peut empêcher de vivre en confiance et vivre pleinement sa vie.

Lise Bourbeau, auteur du  livre incontournable de développement personnel Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, envisage cinq grandes familles de peurs existentielles :

  • l’abandon
  • le rejet
  • l’injustice
  • la trahison
  • l’humiliation

Toutes ces peurs peuvent nous rendre vulnérables. C’est pourquoi face à une même situation, chacun de nous peut donner une explication et une projection différente en fonction de sa problématique. Cela entraîne la formation de croyances, qui peuvent devenir limitantes.

Pour Will Schutz, psychologue américain, les trois peurs personnelles profondes sont :

  • d’être insignifiant : la crainte de ne pas avoir de valeur, de ne pas être digne d’attention ;
  • ou, d’être incompétent : la crainte de ne pas savoir faire, de ne pas être en capacité de faire face aux situations ou de se prendre en charge de façon autonome ;
  • ou, de ne pas être aimable : la crainte de ne pas être digne d’être apprécié, de ne pas être sympathique.

Chacun de nous est plus ou moins concerné par l’une de ces peurs. Elles peuvent provoquer des attitudes, comportements et une personnalité reliés à ces différentes blessures. Vivre dans la peur peut avoir des conséquences néfastes sur la santé. Pour mieux la comprendre appuyons nous sur les comportement associés à la peur…

Quels sont les comportements associés aux situations de peur ?

En situation de peur, nous pouvons avoir des comportements réactifs, défensifs et rigides. Pour permettre le changement, il est essentiel d’en prendre conscience.

Voici la liste de ces comportements :

  • évitement des conflits,
  • fuir devant une situation,
  • blâmer, critiquer,
  • se moquer de l’autre, devenir sarcastique,
  • avoir de l’humour défensif contre les autres ou contre soi-même,
  • se positionner en victime, pauvre de soi, Calimero,
  • se faire des reproches, se culpabiliser,
  • s’automutiler, se punir, s’autodétruire,
  • aider les autres de façon compulsive sans qu’il y ait de demande,
  • être trop gentil,
  • perdre le sens de l’humour,
  • bouder, se réfugier dans le silence,
  • se retirer dans l’indifférence,
  • perdre ses moyens, ses capacités, ses compétences de façon brutale pour un moment,
  • en vouloir à l’autre,
  • rationaliser, intellectualiser,
  • être dans la confusion,
  • être dans le déni, ne pas vouloir reconnaître sa peur, le conflit, le problème, faire comme s’il n’existait pas,
  • argumenter, donner encore plus d’informations,
  • vouloir avoir raison, vouloir avoir le dernier mot,
  • vouloir toujours gagner, être mauvais perdant,
  • comportements violents,
  • ressentir des tensions physiques et corporelles, blocage de la respiration,
  • fatigue soudaine avec un besoin impérieux de dormir,
  • devenir trivial, faire le clown,
  • se sentir offensé,
  • pinailler,
  • contrôler exagérément autrui,
  • ne pas entendre ou entendre de façon sélective,
  • faire l’idiot,
  • être de mauvaise foi,
  • devenir excentrique,
  • avoir une conduite addictive : alcool, tabac, chocolat, drogue, médicaments, travail, achats, sexe, jeux, boulimie,
  • se réfugier dans la rêverie,
  • se réfugier dans des rituels,
  • tomber malade, type de somatisations : ulcère, dépression, allergie, cancer,
  • avoir un comportement violent.

Ces comportements sont des signaux des besoins à satisfaire pour assurer sa propre protection, être rassuré, être aidé. La peur, comme toute émotion a aussi besoin d’être acceptée, condition nécessaire pour s’y confronter et la dépasser.

Comment gérer les situations de peur ?
  • Repérer le déclencheur : le danger est-il réel ou imaginaire ?
  • Reconnaître et nommer sa peur : de quelle peur s’agit-il ?
  • Repérer votre comportement réactif, défensif et rigide (cf. les comportements associés aux situations de peur)
  • Nommer la peur et la traverser : cette technique peut être utilisée surtout lorsqu’il s’agit d’une peur fantasmatique. En cas de réel danger, le comportement réactif permettra de vous protéger. Par « traverser sa peur », il faut comprendre qu’il s’agit de la reconnaître profondément et accepter de la ressentir. En utilisant cette capacité à entrer dans l’émotion, elle se dissout peu à peu.
  • Rechercher le besoin qui est à satisfaire : face à l’émotion de peur, le besoin à satisfaire est souvent celui d’être rassuré, protégé.
  • Trouver les ressources, les moyens pour satisfaire ce besoin : l’important, c’est d’être capable de prendre en main la satisfaction de son besoin. Comment vais-je faire pour être rassuré ? A qui puis-je demander de l’aide ?

 

Alors, êtes-vous prêt à vaincre vos peurs ? Je vous le souhaite, car être en proie à des peurs, notamment lorsqu’elles sont fantasmées peut être un véritable frein à vivre pleinement sa vie. Il y a sans doute des peurs dont vous n’avez pas ou plus besoin dans votre vie, voici mes petits trucs en plus…

Les petits trucs de Mam’coach
  • Prenez un papier et écrivez : « Moi, Prénom,Nom, en ce jour de Date, je me libère des peurs suivantes, Liste des peurs. » Une fois que vous avez listé toutes vos peurs, vous pouvez déchirer le papier en mille morceaux, ou vous pouvez brûler le papier (en toute sécurité cela va de soi, dans une coupelle dédiée à cet effet).
  • Lors d’un non-passage à l’action, lors d’un conflit avec une autre personne ou en situation d’agacement, demandez-vous quelle est la peur qui se cache derrière ? En nommant vos peurs, vous les apprivoiserez plus rapidement.
  • Regarder dans la liste des comportements en situation de peur, ceux que vous utilisez le plus souvent : à quel type de peur correspondent-ils ? Objectivement, quels sont les faits dans la situation où ils sont observés ? En fonction de ces faits, la peur est-elle réelle ou imaginaire ?
  • Pour aller plus loin, je vous propose l’ouvrage suivant : Elisabeth Couzon, Françoise Dorn, Les Emotions, ESF éditeur, 2011
  • Et aussi : Lise Bourbeau, Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même, Editions E.T.C.INC, 2000
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La Reine des Neiges, entre codépendance et complétude,  le choix de l’amour véritable

La Reine des Neiges, entre codépendance et complétude, le choix de l’amour véritable

En tant que maman d’une petite fille de 5 ans maintenant, je n’ai pas pu échapper au visionnage de la Reine des Neiges et de la Reine des Neiges II. Visiblement, nous n’avons pas la même lecture de ces films avec mon enfant. Si elle est absolument ébahie par les belles robes, les superbes chansons (qui restent en tête, merci ! 🙂 ) et l’humour décapant d’Olaf, je suis en interrogation du chemin amoureux des deux sœurs : Elsa et Anna.

A l’éclairage de La Prophétie des Andes de James Redfield, et notamment de la 8me révélation, j’ai choisi de m’interroger sur les choix amoureux de ces dernières. Elsa n’est quand même pas une princesse ou reine « comme les autres » dans le sens où elle est célibataire. Et ça, dans l’univers du dessin-animé, c’est franchement rare ! Sa sœur, quant à elle, affiche une certaine désinvolture quant au sentiment amoureux, ainsi que des comportements qui pourraient ressembler à de la dépendance. Dans le 1erfilm de la Reine des Neiges, elle tombe amoureuse du premier homme rencontré. Homme qui s’avère vicieux, le prince Hans n’a finalement rien d’un prince.

J’ai donc trouvé intéressant d’aborder la thématique du choix amoureux . Si Anna a vite compris la leçon, d’autres s’évertuent à rencontrer et choisir les mauvaises personnes en couple. Elles nourrissent ainsi le sentiment d’une mauvaise estime d’elles-mêmes et de codépendance affective.

Qu’est-ce que la codépendance ?

Dans mes recherches, j’apprends que le mot « codépendance » a été utilisé pour la 1refois à la fin des années 70, pour décrire l’état de quelqu’un vivant avec un alcoolique, ou attaché à lui d’une manière ou d’une autre. Le codépendant est par définition celui qui essaie de gérer et de maîtriser une situation non maîtrisable. Vouloir sauver une personne dont l’addiction est l’alcool peut entrainer un conjoint, l’entourage, la famille dans des troubles difficilement supportables. La tendance à des émotions de colère dans ce genre de relations sont alors dominantes, certains allant jusqu’à en perdre la santé.

Aujourd’hui, la codépendance peut s’étendre à toutes les relations qui ne sont pas nourrissantes en soi et qui conduisent à se vider soi-même de son énergie : relation adultère, relation avec des personnes dites « pervers narcissique » ou « hystérique »… Bref, toute relation qui quelque part fait souffrir. Il conviendra d’accepter qu’une relation amoureuse n’a pas pour objectif de faire souffrir, elle doit être au contraire source de vitalité, d’épanouissement et de bonheur. Et ça, de base, il est peut-être difficile de se rendre compte tant il a été admis dans l’inconscient collectif une version de l’amour qui est une souffrance en soi, que les histoires d’amour finissent mal, ou comme Olaf le déclare à Anna que l’amour c’est faire passer les besoins de l’autre avant les siens… Alors comme savoir si l’on est codépendant ?

 

Le comportement dépendant

A priori, les indices de codépendance consistent à accorder plus d’attention aux actions et aux sentiments d’une autre personne qu’à soi-même, et à croire qu’il faut tout maîtriser.

« Quand je pense tout le temps à ce que mon partenaire fait, quand est-ce qu’il va rentrer à la maison, quand je m’inquiète de savoir de quelle humeur il sera, si nous allons encore nous disputer pour une énième faute que j’aurais commise et que je me plie déjà en quatre pour l’accueillir, est-ce de la codépendance ? »

« Si je suis toujours dans l’attente que cette femme mariée me rappelle, que je me tiens à disposition tous les jours au cas où il lui serait plaisant de me voir, que je me sens vide et sans intérêt tout le temps sauf quand elle est avec moi, est-ce de la codépendance ? »

Voici des questions qui m’ont été posées, bien sûr je pourrais faire état d’autres situations. Et surtout peu importe le titre donné, codépendance ou pas, une personne se rend compte que la situation ne lui convient pas, qu’elle ressent de la douleur dû à une émotion négative et elle veut que ça change. Donc, il s’agit surtout de comprendre que lorsque notre comportement est dominé en fonction de ce que font des tierces personnes, nous ne sommes plus dans une connexion avec nous–mêmes. Et quand notre niveau d’énergie varie de manière systématique en fonction de ce que peut dire ou faire l’autre, quand on a l’impression qu’on doit redoubler d’attention et de contrôle pour que cela fonctionne, il s’agit d’une forme de codépendance.

Pour résumer, les principales caractéristiques de la codépendance sont quand :
  • l’attention d’une personne est entièrement centrée sur les actions de l’autre,
  • l’une a désespérément besoin de l’énergie de l’autre,
  • la personne cherche à tout maîtriser,
  • sa vie est plus ou moins bloquée ou en suspens,
  • la personne perd de vue ses propres buts,
  • la relation fonctionne sur des rôles et des attentes stéréotypés,
  • la personne sent que l’autre est en train de la vider de son énergie.

 

Pour toutes les personnes ayant vécu ce genre de relation, ou qui continuent d’en vivre, sachez qu’il y a forcément d’autres issues. Le premier pas est d’en avoir conscience. Tout le monde, homme ou femme, n’est pas condamné à vivre toute sa vie des relations bancales. D’ailleurs, Anna, notre héroïne, a rencontré son grand amour, justement après une première histoire à sens unique. Intéressons-nous maintenant au sentiment de complétude.

 

Qu’est-ce que le sentiment de complétude ?

Pour moi, le sentiment de complétude, c’est lorsqu’on se sent bien même dans la solitude. On se sent en paix, en joie, en confiance, en amour. La solitude est dans ce cas une source de bien-être car liée à la conscience de soi. La complétude tire sa source dans la complémentarité entre l’énergie féminine et l’énergie masculine. Elle est à comprendre dans le sens de l’épanouissement et de plénitude, lorsque l’on apprivoise les deux énergies. Cela signifie que nous ne sommes pas dans une situation de besoin ou de manque. Par conséquent, en situation de relation, nous sommes capables de demeurer nous-mêmes.

En ce sens, Elsa est une personne complète. En contact avec la (sa) nature, pont entre les éléments, elle vit une forme d’autosuffisance (dans le sens positif du terme) et de liberté sauvage. Elle me fait penser à cette citation : « Quand je suis seule, les fleurs sont vraiment visibles. Je peux faire attention à elles. Je les sens comme une présence. » May Sarton, Journal of a solitude. Elsa est devenue un cercle complet en lien avec l’énergie universelle. Et c’est à ce stade semble-t-il que nous sommes prêts à vivre le véritable amour.

De la complétude au véritable amour

Dans La Prophétie des Andes, il est évoqué les luttes de pouvoir inhérentes dans les couples si les personnes ne sont pas complètes. Alors pour savoir si une personne est prête à vivre une relation de véritable amour, elle:

  • peut vivre de façon satisfaisante sans partenaire
  • n’emprunte pas à d’autres leur énergie
  • sait demeurer centrée sur sa propre énergie
  • sait honnêtement ce qu’elle ressent
  • communique sans critiquer ni manipuler
  • n’utilise pas des mécanismes de domination
  • peut rester détachée des problèmes de son/sa partenaire
  • peut agir pour atteindre ses propres buts.

Alors, êtes-vous prêt à aller atteindre votre complétude pour vivre le véritable amour ?  Voici quelques petits trucs faciles à mettre en place…

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • Repérer les signes avertisseurs de la codépendance, questions à se poser : est-ce que j’attire des gens blessés qui ont besoin d’aide quitte à m’oublier ? Est-ce que je minimise mes besoins et mes désirs ? De manière générale, est-ce que je fais passer l’autre avant quitte à remettre mes projets à plus tard ? Est-ce que la conduite de l’autre m’amène à me faire du souci pour ses problèmes plus que pour les miens ?
  • Penser à prendre du temps pour apprendre à vous connaître vous-même.
  • La confiance en soi est un domaine à explorer continuellement. Des relations de codépendance peuvent prendre racine dans le manque de confiance en soi. Une personne qui n’a pas confiance en elle va entretenir la jalousie, une peur de perdre sa ou son partenaire ou ses amis. Elle est constamment dans le doute, l’incertitude et dans la peur de la solitude.
  • Pour donner une nouvelle dynamique à une relation, il est possible de s’appuyer très concrètement sur l’analyse transactionnelle.
  • Lire des ouvrages sur les relations humaines. Je ne peux que conseiller l’excellent roman de James Redfield : La Prophétie des Andes.
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Le Roi lion, la jalousie à l’épreuve de la fratrie

Le Roi lion, la jalousie à l’épreuve de la fratrie

Il y a une question qui m’a toujours titillée en regardant le Roi lion, comment est-ce possible que deux frères aient une personnalité si différente ? Comment Scar, par jalousie, en arrive à tuer son propre frère pour prendre le pouvoir ?

Sans parler d’aller jusqu’à tuer ses frères et sœurs, sujet bien présent dans la mythologie ou dans les contes, la jalousie ou les problèmes relationnels sont courants dans les fratries (que ce soit durant l’enfance ou à l’âge adulte). Si la jalousie est constructrice de la personnalité lorsque nous sommes enfants, elle peut être un véritable fardeau à l’âge adulte.

J’ai donc trouvé intéressant d’aborder la thématique de la position de naissance dans la construction de la personnalité, ainsi que la place de la jalousie. Aussi, je vous proposerai des questions à explorer sur les thèmes de la fratrie, des relations et de la jalousie.

 

Scar – Mufasa, deux frères, un seul trône

Au début du dessin-animé, nous assistons à la cérémonie de naissance de Simba. Ce lionceau est le fils de Mufasa, le roi de la jungle. Cette naissance n’est pas sans enjeu, cela signifie que Simba sera l’héritier du trône.

Scar, le frère de Mufasa rêve justement d’accéder un jour au trône. La naissance de ce petit lionceau anéantit à tout jamais ses rêves d’y accéder. Il met donc au point un plan machiavélique.

Il tue Mufasa et fait croire à Simba qu’il est responsable de la mort de son père. Par conséquent, Simba fuit à travers la savane. Scar a ainsi le champ libre pour voler le trône.

Dans le Roi Lion, ce qui se passe entre Scar et Mufasa est bien un enjeu de pouvoir. Symboliquement, c’est aussi ce qui peut se jouer dans la fratrie… La place de l’aîné peut être enviée, désirée, parfois pour la simple raison qu’il est le premier.

 

La position de naissance, pour expliquer certains aspects de l’identité

Selon la position de naissance, certains s’accordent à dire que des traits de la personnalité ou de l’identité pourront être attribués à l’aîné ou au puîné. Des caractéristiques ont aussi été définies pour les familles recomposées, quand un enfant a été adopté, quand la fratrie est supérieure à deux enfants, dans le cas de jumeaux, mais aussi pour un enfant unique… Ici, je m’attache à rester sur le fil conducteur de la relation entre Scar et Mufasa, soit une fratrie de deux enfants.

Attention, la position dans la fratrie ne suffit pas à elle seule pour comprendre tous les aspects de l’identité ou de la personnalité d’un individu.

Selon certains psychologues, la personnalité de l’aîné se caractérise par une tendance au perfectionnisme, au goût de l’ordre. Il peut avoir une tendance au besoin de contrôler les situations. Il est généralement travailleur et discipliné. Logique, l’aîné est souvent pourvu d’un bon esprit critique. Adulte, il sera tenté de vouloir aider et protéger les autres, étant donné qu’il s’est identifié à la fonction parentale dès son plus jeune âge.

Le deuxième enfant lui doit dès sa naissance partager l’attention de ses parents avec un autre. Il ne connaîtra pas cette « exclusivité », il prend très tôt l’habitude de devoir partager. L’aîné sera son modèle et stimulera son envie de le dépasser. Ses relations avec lui seront ambivalentes. Il l’admire autant qu’il en est jaloux. Pour se distinguer de l’aîné et avoir une place au sein de la famille, il va donc se construire, en apparence, à l’opposé du premier. Si celui-ci est obéissant, il deviendra un « rebelle ». Si l’aîné excelle dans la pensée rationnelle, il sera un grand émotif, si l’aîné est introverti, il sera extraverti…

Voilà qui éclaire un peu plus sur l’opposition des personnalités de Scar et de Mufasa, mais comment expliquer cette profonde jalousie ?

 

Comment expliquer la jalousie dans une fratrie ?

Il convient tout d’abord de dissocier l’envie et la jalousie. L’envie survient lorsqu’on désire ce qu’une autre personne possède. La jalousie émerge lorsqu’une autre personne désire quelque chose (ou quelqu’un) qui nous appartient. Et ce qui semble appartenir à l’enfant, c’est la maman, le papa, leur amour, leur temps, leur disponibilité… Par définition, les sources de rivalité entre les enfants sont nombreuses. Différentes relations découlent de ces enjeux.

Il y a les relations verticales des parents avec leurs enfants et les relation horizontales des enfants entre eux. Qu’il soit le chouchou et ou le rejeté, l’enfant est quoi qu’il en soit marqué par la place qu’il occupe dans le cœur de ses parents (relations verticales). Les relations horizontales s’en trouvent fortement imprégnées. Comment considérer cet aîné qui semble avoir plus que soi ? Comment réagir face à ce puîné qui semble avoir plus de considération de la part de la maman ?

Mais la jalousie évolue avec le temps, elle est un préalable à l’émergence des sentiments sociaux

 

Les relations dans une fratrie, la jalousie : quels impacts dans nos relations d’adultes ?

Que l’on soit l’aîné ou le puîné, les tensions ressenties dans l’enfance peuvent être à l’origine d’un sentiment de supériorité ou d’infériorité. Et oui, on l’a vu, si le rang de naissance a un impact sur notre personnalité, elle a forcément un impact sur nos relations. Ce que nous projetons sur autrui, on ne s’en rend pas forcément compte, c’est ce qui s’appelle une zone d’ombre. Quand on en a conscience, cela permet d’identifier ses besoins ainsi que les manques à combler.

Voici des questions qui peuvent aider dans un cheminement intérieur :
  • Quels traits de votre personnalité vous paraissent liés à votre rang de naissance ?
  • Avez-vous (eu) des conflits dans votre fratrie ? Pourquoi ?
  • Dans votre famille, vos parents avaient-ils un « chouchou » ?
  • Dans votre travail, vous sentez-vous souvent le préféré ou l’exclu ? Quel effet, cela vous fait-il ?

 

Aussi, la jalousie peut être ressentie pour des personnes en dehors de la famille, de la fratrie, notamment dans le cercle amical ou amoureux. Car de manière générale, la jalousie d’adresse à une personne aimée. « Que cette personne puisse donner son affection à quelqu’un d’autre fait que le jaloux se sent spolié d’un « bien » qui, selon lui, devrait n’appartenir qu’à lui ; il est « volé » par un rival. »

Voici des questions intéressantes à se poser :
  • Avez-vous tendance à être jaloux de votre (vos) frères, de votre (vos) sœurs ?
  • Que n’aimez-vous pas chez votre (vos) frères, votre (vos) sœurs ?
  • Qu’admirez-vous chez votre (vos) frères, votre (vos) sœurs ?
  • Y a-t-il des comportements que vous admirez chez des personnes du même sexe que vous ?

 

Alors, êtes-vous prêt à aller explorer vos relations entre frères et sœurs pour mieux vous comprendre et partir à la chasse de ressentis négatifs qui pourraient vous embarrasser actuellement dans votre vie ?  Je vous le souhaite, car se comprendre pour mieux être aligné constitue en soi une réelle libération.

 

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • La confiance en soi est un domaine à explorer continuellement. La jalousie peut prendre racine dans le manque de confiance en soi. Une personne qui n’a pas confiance en elle va entretenir la jalousie, une peur de perdre sa ou son partenaire ou ses amis. Elle est constamment dans le doute, l’incertitude et dans la peur de la solitude.
  • Pour donner une nouvelle dynamique à une relation, de stopper des jeux psychologiques, il est possible de s’appuyer très concrètement sur l’analyse transactionnelle.
  • Si vous avez envie d’approfondir le sujet de la fratrie, je vous conseille cet excellent ouvrage de Lisbeth von Benedek « Frères et sœurs pour toujours – L’empreinte de la fratrie sur nos relations adultes. » Ce livre donne autant de repères pour comprendre nos relations et choix de vie, que d’écueils à éviter pour les parents avec leurs enfants.
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Robin des Bois, ou comment nettoyer sa relation à l’argent

Robin des Bois, ou comment nettoyer sa relation à l’argent

Je ne sais pas vous, mais moi, l’histoire de Robin des Bois a bercé mon enfance. Et j’ai pu remarquer que ce dessin animé vient révéler des croyances profondes de notre rapport à l’argent. Certaines croyances que je qualifierais d’ailleurs de limitantes.

L’argent peut parfois être un tel tabou, que lesdites croyances peuvent être dures à débusquer. Moins en parle, plus on crée un malaise et un flou qui alimentent de la peur. Par conséquent, on peut nourrir une relation à l’argent difficile voire conflictuelle.

Il me semble important d’aborder ce sujet, car l’argent est source de stress et de maux pour beaucoup, que l’on soit riche ou pauvre d’ailleurs, l’énergie du manque ne fait pas la différence. Ce qui peut parfois sembler illogique et irrationnel, certaines personnes dites « riches » comptent le moindre sou, persuadées qu’elles n’ont pas les moyens alors que d’autres un peu plus modestes vivent avec cette énergie de vivre confortablement.

La question se pose alors : comment assainir ou nettoyer sa relation à l’argent ? Nous allons nous attacher à parcourir l’histoire de Robin des Bois pour questionner nos croyances et les expressions liées à l’argent. Nous tenterons de comprendre les origines du manque. Enfin, nous renouerons avec l’énergie de l’abondance.

 

Robin des Bois – l’histoire

L’histoire de Robin des Bois, en gros, c’est celle-ci : le roi Richard est parti en croisade. Son frère, le prince Jean, usurpe la couronne et gouverne l’Angleterre. Ce prince cruel cherche à s’emparer de toutes les richesses du royaume et vole l’argent des malheureux.

Comme Robin des Bois et son ami Petit Jean trouvent ceci injuste, ils dérobent les sacs d’or au prince Jean pour les redonner aux habitants.

Pour se venger, prince Jean nomme un percepteur d’impôts pour récupérer les pièces d’or auprès des habitants. Ceux-ci sont de plus en plus malheureux, ils n’ont plus rien à manger.

Le prince Jean organise un concours de tir à l’arc dans l’espoir d’arrêter Robin. Même, s’il est déguisé, il est démasqué à l’issue du tournoi. Il réussit à s’enfuir avec la belle Marianne.

Furieux, le prince Jean, jette tous les amis de Robin des Bois en prison. Une nouvelle fois déguisé, Robin parvient avec l’aide de petit Jean à libérer ses amis. Aussi, il en profite pour aller rafler les trésors de prince Jean. Ils parviennent tous à s’enfuir in extremis.

Pour finir, tout est bien qui finit bien. Le prince Jean et les méchants sont arrêtés, le roi Richard revient, les habitants sont soulagés et Robin et Marianne se marient.

 

Questionner les croyances ou les expressions liées à l’argent
Les croyances qui peuvent être mises à jour dans Robin des Bois :
  • Les riches sont riches parce qu’ils exploitent les pauvres.
  • Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres sont de plus en plus pauvres.
  • Voler de l’argent aux riches, c’est bien.
  • Plus on est riche, plus on veut de l’argent.
  • Les riches aiment compter leurs sous, ils sont radins.
  • Les riches sont méchants et les pauvres sont gentils.

 

Mais bon si on sort les pensées, croyances de leur contexte, concrètement, tous les riches sont-ils sont riches parce qu’ils exploitent les pauvres ?  Est-ce qu’une personne issue d’un milieu modeste ne peut pas devenir riche ? Est-ce que la gentillesse ou la méchanceté sont liées au niveau de vie ? J’aime cette phrase de Coluche qui dit : « Si on écoutait ce qui se dit, les riches seraient les méchants et les pauvres seraient les gentils, et bien sûr tout le monde veut devenir méchant. » De quoi mettre à mal certaines de nos croyances…

Dans Robin des Bois, la cruauté du prince est telle, son rapport à l’argent si malsain, que cela paraît tout à fait normal que Robin des Bois lui vole de l’argent. En ce sens, voler devient salutaire. A aucun moment, on se dit que voler c’est mal, non, c’est normal. Le prince méchant n’a que ce qu’il mérite.

Aussi, nous engrangeons depuis notre tendre enfance des expressions, des maximes liées qui peuvent conditionner notre rapport à l’argent. J’en ai répertoriées certaines :
  • L’argent ne pousse pas dans les arbres
  • L’argent est source de tous les maux.
  • Jeter l’argent par les fenêtres.
  • L’argent ne fait pas le bonheur.
  • L’argent rend fou.
  • Il faut travailler dur pour réussir.
  • Gagner sa vie.
  • L’argent est sale.

Comme dans l’histoire de Robin des Bois, est-ce que toutes ces phrases sont des vérités absolues ? Sont-elles à remettre en en question ?

Il semble opportun de rappeler que notre système de croyances se conçoit dès l’enfance, et j’ai trouvé une théorie intéressante sur les origines de l’énergie du manque.

Comprendre les origines de l’énergie du manque

« Peter Koenig a mis en évidence qu’être un enfant non désiré (ce qui ne veut pas dire pas aimé !) impacte le rapport à la vie et à l’argent.

Ce non-désir peut se manifester à plusieurs périodes :

  • A la conception : un ou les deux parents ne désirent pas d’enfant à ce moment-là.
  • Au moment de la naissance : un ou les deux parents désirent un enfant d’un autre sexe.
  • Au cours de l’enfance : un ou les deux parents ont du mal à assumer leur parentalité, principalement face aux événements non résolus avec leurs propres parents, et ainsi transmettent à l’enfant leur peur et manque. Celui-ci interprète ainsi qu’il n’est pas aimé et éprouve un sentiment d’insécurité auprès de son père et d’amour conditionnel auprès de sa mère.
L’enfant non désiré va naturellement se dire (selon le degré auquel il a été confronté à cette réalité) : « puisque je ne suis pas désiré, je ne mérite pas la vie, je n’en suis pas digne. »

Cela aura inconsciemment des répercussions sur ses choix de vie et donc son rapport à l’abondance. Par exemple, il en fera beaucoup, mettra la barre haut (pour montrer qu’il mérite la vie), voudra être « parfait », le gentil garçon ou la gentille fille vis-à-vis du ou des parents concernés, ne supportera pas de commettre des erreurs (se voyant comme une erreur), et enfin aura une grande facilité à donner de son temps, son soutien, voire de l’argent mais beaucoup de difficultés à recevoir. »

Le Prince Jean semble nourrir une relation particulière à sa maman, puisque dans le dessin-animé on le voit sucer son pouce comme un enfant tout en appelant à sa maman. J’extrapole un peu, mais le prince Jean a peut-être été moins désiré que son frère le roi Richard ? Peut-être n’a-t-il pas eu les faveurs parentales ? Auquel cas, il a reporté son attention sur l’argent pour combler son besoin d’amour.

Créer l’abondance à partir de l’amour

Il ne suffit pas d’être riche pour se sentir riche. De même que ce n’est pas l’argent présent sur un compte en banque qui permettra un bonheur absolu. Nous créons l’abondance à partir de l’amour.

« L’argent peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter un lit mais pas le sommeil. L’argent peut acheter une horloge mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. L’argent peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l’amour. » Proverbe chinois.

Lorsque nous nous concentrons sur ce que nous n’avons pas, sur ce que nous sommes pas, avec l’énergie du manque, comme si tout était déjà écrit et que la situation ne pouvait pas changer, nous sommes enclins à vivre dans le stress, la colère et la douleur.

Lorsque l’on est relié à ce que nous possédons déjà, à ce que nous sommes, et ce dans la gratitude, il est plus aisé de vivre dans la joie et la sérénité. Quand on comprend et ressent l’abondance d’amour, nous sommes à même de recevoir l’abondance d’argent. Désormais capables de donner, nous pouvons recevoir… 😉

 

Les petits trucs de Mam’coach
  • Donner et recevoir consciemment :

L’argent, c’est un Intermédiaire entre un acheteur et un vendeur, en ce sens, c’est un « facilitateur de transaction commerciale. » C’est une devise qui permet de donner de la valeur à des « biens ». Quand vous êtes intéressé par une assurance, une maison, un vêtement, une thérapie     ou un livre, à un moment vous posez la question : « combien ça coûte ? Evidemment, la réponse sera donnée en argent. Ensuite, machinalement, vous vous poserez les questions suivantes : Ai-je les moyens ? Si la réponse est non, l’envie ou le besoin peuvent être si forts, qu’on trouvera justement les moyens de financer cet achat. Suis-je prêt à mettre le prix pour ce « bien » ? Je peux avoir les moyens de payer cette assurance, mais je ne suis pas disposé à payer ce prix-là au vu de ce que cela va m’apporter.

  • Noter vos croyances sur votre rapport à l’argent. Si elles sont limitantes, il faut les reprogrammer. :
  • Renouer avec la gratitude et ce qui n’a pas de prix, ce pourquoi vous êtes reconnaissant : un moment passé en famille, une attention de votre conjoint, une nouvelle habitude dont vous êtes fier…
  • Créer des intentions positives.
  • Se concentrer dans l’énergie de la personne qui prend sa vie en main, pas dans l’énergie de celle qui se concentre sur le manque.
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Alors, êtes-vous prêt à vivre une nouvelle relation à l’argent ?

Je vous le souhaite, car je pense que quand l’argent est pris comme quelque chose de trop sérieux, trop lourd, il est source de beaucoup de difficultés, maux, douleurs. Alors qu’il doit être « au service de », il devient « la condition à ». Or, il y aussi beaucoup de choses qui n’ont pas de prix et qui méritent notre attention. Lorsque nous entretenons une relation joyeuse avec l’argent, c’est à ce moment-là qu’il a envie lui aussi d’investir nos vies.

 

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Soul ou se poser la question de sa mission de vie

Soul ou se poser la question de sa mission de vie

Avez-vous vu Soul, le film d’animation sorti en 2020 produit par Pixar Animation Studios pour Walt Disney ? Si non, je vous raconte un peu l’histoire…

Joe Gardner est un professeur de musique de collège qui rêve depuis longtemps de jouer du jazz sur scène. Alors que ses projets rêvés sont sur le point de se réaliser, Joe est victime d’un accident. Son âme et son corps se sépare. L’âme de Joe est transportée au « You Seminar », un centre dans lequel les âmes se développent et gagnent des passions et leur personnalité avant d’être transportées dans un enfant nouveau-né. Il va se retrouver à devoir guider 22, une âme qui ne trouve pas sa passion et refuse de se rendre sur Terre.

Comme vous pouvez le constater, ce film pose des questions existencielles, à savoir quel est le sens de la vie ? quelle est notre mission de vie ? Allez, je me lance on va réfléchir un peu à ces questions pour s’approprier certains outils du coaching en développement personnel et professionnel.

 

Quel est le sens de la vie ?

Alors que je découvrais la philosophie, il y a bien longtemps, en classe de terminale, cette question aurait pu me rendre complètement marteau. Cela me dépassait complètement, c’était abstrait, subjectif… Et vivre, pourquoi finalement ? Puisque la fin est toujours la même…

D’ailleurs, quand on regarde le film Soul, cela met aussi en lumière cette question. C’est quand Joe Gardner commence à toucher son rêve du doigt que tout s’arrête. Franchement, ce n’est pas juste ! Tout ça pour ça ?

Puis il y a quelques années, il m’a été donné à voir une autre façon de formuler cette question, et j’avoue que j’ai beaucoup plus accroché au concept. La question, la voici : quel est le sens de ma vie ? A question différente, réponse différente…

En fait, cette formulation a tout changé pour moi, mon état d’esprit n’était plus du tout le même, car je devenais pleinement actrice de mon existence. La vie, qui était un concept abstrait, devenait désormais plus limpide. Il s’agit bien de MA vie et lui donner un sens est MON choix. Ouf ! Parce que trouver le sens de la vie (sa), ça appartient à chacun. Ce qui est valable pour moi n’est sûrement pas valable pour une autre personne et c’est totalement logique.

Pour trouver du sens à sa vie, on ne peut donc pas s’épargner d’apprendre à se connaître, de déterminer ce qui compte le plus pour nous. Dans ce cas, il faut prendre le choix d’un travail d’exploration de soi. C’est sûrement le choix le moins facile. Le chemin peut être douloureux, difficile, mais bon la (les) destination(s ) sont souvent magiques et marquées par la joie. Enfin, pour donner du sens à sa vie, il convient de s’interroger sur sa mission de vie.

C’est quoi la mission de vie ?

Dans Soul, 22 est une âme en perdition car elle ne trouve pas sa passion. Ce petit truc en plus qui constituera la base de sa mission de vie sur Terre. Joe Gardner, lui, avait trouvé sa passion mais s’était résigné à en vivre pour devenir professeur de musique au collège, un métier en sorte.

En fait, le concept de mission de vie, peut être connu sous plusieurs noms, certains parleront de grand rêve ou de vocation ou de but ou de grand objectif de vie… Néanmoins, derrière ces termes, je crois qu’on parle tous plus ou moins de la même chose.

Là aussi, de prime abord, ces concepts peuvent paraître un peu flous. D’ailleurs, pour ceux qui n’ont jamais vraiment réfléchi à cette question, si on pose la question sans forme ni ménagement « quelle est ta mission de vie ? », il est fort probable qu’un grand silence s’installe… « Euh, ma mission de vie ? non, je ne sais pas… enfin t’entends quoi par mission de vie ??? »

Pour moi, la mission de vie, c’est comme l’étoile du berger. Elle est toujours au-dessus de notre tête et nous guide quand nous pensons parfois être dans le noir. Cela dépasse la raison et c’est bien plus qu’un travail ou un métier. Ainsi, il est essentiel de savoir de quoi est faite cette étoile, car c’est pour sans doute un jour la toucher, que nous nous attachons à faire un projet de vie, un plan ou des plans d’actions, que l’on choisit telle ou telle direction ou orientation… Pour résumer, la mission de vie, plus qu’une destination, c’est la direction que l’on choisit de suivre dans la vie.

Et cette direction, il convient de lui trouver des repères, sinon cela revient à laisser sa vie aux mains d’événements aléatoires, bref de laisser le hasard faire les choses pour soi…

 

Quels sont les repères pour accéder à sa mission de vie ?

Le premier repère, ce sont les valeurs. On ne peut pas partir à la conquête de sa mission de vie sans être aligné avec ses valeurs, c’est fondamental. C’est aussi une question d’intégrité, c’est-à-dire qu’il s’agit de vivre en cohérence avec ce qui est le plus important dans notre vie. Les valeurs vont être le carburant de votre véhicule pour accéder à votre mission de vie. Vivre en cohérence avec ses valeurs est un gage de bonheur et de sérénité. Aussi, les valeurs vont être la base de construction des objectifs.

Le deuxième repère, ce sont les talents, les points forts, les activités de coeur. En fait, c’est tout ce que l’on peut faire avec plaisir, confiance et amour.

Les dernières repères sont les objectifs. Ce sont les étapes que vous visiterez sur le chemin de votre mission de vie. Elles vous apporteront la preuve que vous êtes sur le bon chemin. Cela permet aussi de réajuster vos expériences si besoin est. De plus, les objectifs sont  là pour garantir une motivation dans le temps.

 

Alors, comment construire sa mission de vie avec tous ces éléments ?

Etape 1 : Reconnaître ses valeurs

Il va s’agir d’identifier les choses qui sont les plus importantes au monde pour vous en répondant aux questions suivantes :

  • Que feriez-vous si la fin du monde était programmée d’ici une semaine ?
  • Qui êtes-vous quand vous êtes au mieux de vous-même ?
  • Pensez à une personne que vous respectez énormément, citez les 3 qualités que vous admirez le plus chez elle.
  • Quelles situations de votre vie vous ont mises dans une colère noire ?
  • Quelles décisions radicales avez-vous prises suite à des chocs, des douleurs ou des révélations ?
  • Imaginez-vous à la fin de votre vie. Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous ?

Ensuite, vous pouvez lister à partir de ce questionnaire ce que vous savez de vous :

  • les valeurs qui sont importantes pour vous ;
  • et leurs contraires ou « antivaleurs » que vous voulez éviter.

En vous fondant sur votre liste, choisissez vos 5 valeurs principales et cherchez ce que vous faites concrètement dans votre vie actuelle pour satisfaire cette valeur ou éviter cette antivaleur. Vivre selon ses valeurs est la base d’une vie épanouie.

 

Etape 2 : Trouver sa mission

« Ne demandez pas ce dont le monde a besoin – demandez ce qui vous fait vibrer et ensuite allez le conquérir. Parce que ce dont le monde a besoin, c’est de gens qui vibrent. » Howard Martin. Pour vibrer, vous pouvez vous poser les questions suivantes :

  • Qu’est-ce qui vous passionne énormément ? (ex : football, inspirer les autres, la cuisine, la lecture, l’enseignement …)
  • Quelles sont vos compétences ? (ex : organisation, inspirer les autres, écrire des articles, l’humour …)
  • Qu’aimez-vous faire au point que vous paieriez pour le faire ?
  • Que choisiriez-vous de faire si vous aviez des ressources illimitées ?
  • Rédigez votre histoire personnelle, un peu comme si vous donniez des chapitres à un livre. Ex : j’ai fait le tour du monde, je suis parti à 900km de chez mes parents à 20 ans, j’ai jeûné pendant 10 jours, j’ai créé mon entreprise en étant nul à l’école …

 

Votre mission de vie représente le croisement entre vos passions, vos compétences et votre histoire. Si c’est encore un peu flou, demandez-vous :

  • Qu’est-ce que je voulais faire quand j’étais enfant ?
  • Que voulais-je devenir une fois grand ?
  • Que ferais-je si le succès était garanti ?

 

Etape 3 : Se projeter dans sa mission de vie

Il s’agit là de vérifier si tout concorde pour commencer votre chemin vers votre « grand rêve » :

  • Quand je pense à ce rêve, est-ce clair ? embrouillé ?
  • Est-ce que je me sens libre ? limité ?
  • Suis-je en train de m’en rapprocher ? de m’en éloigner ?
  • Est-ce vraiment mon rêve ? celui de quelqu’un d’autre ?
  • Qu’aurais-je à gagner si je ne réalise pas ma mission de vie ?

Quand vous concevez votre mission de vie de manière limpide, le temps est venu de construire vos objectifs.

 

Etape 4 : Construire ses objectifs

Vous pouvez jalonner la route qui mène à votre mission de vie, en vous fixant des objectifs, à court, moyen et long terme. Voici des questions qui peuvent vous  aider à construire un objectif :

  • Que voulez-vous ?
  • Qu’en attendez-vous ?
  • Qu’en pensez-vous ?
  • Comment saurez-vous que vous l’avez obtenu ?
  • Quelles preuves souhaitez-vous avoir ?
  • Que se passera-t’il quand vous atteindrez votre objectif ?
  • En quoi votre vie de tous les jours sera-t-elle changée ?
  • Quand voulez-vous atteindre votre objectif ?
  • Dans quel délai maximum voulez-vous atteindre votre objectif ?
  • Combien de temps êtes-vous prêt à lui consacrer ?
  • En quoi est-il important pour vous de mener à bien cet objectif ?

 

Les petits trucs de Mam’coach
  • Ne jamais transiger sur ses valeurs. En avoir conscience permet de vivre en accord avec elles et donc de gagner en sérénité et épanouissement.
  • Félicitez-vous à chaque succès, dès que vous vous sentez en accord avec vos valeurs, vos objectifs, votre mission, accordez-vous des récompenses.
  • N’attendez pas le bon moment pour commencer à réfléchir à votre mission de vie, car il ne viendra sans doute jamais. Le bon moment, c’est aujourd’hui, ici et maintenant.
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Alors, êtes-vous prêt à suivre la route de votre mission de vie ?  Je vous le souhaite, car vivre en ayant un but, tout en étant aligné, est vraiment enrichissant. Vivre de sa passion, vivre ses passions, il ne devrait pas en être autrement, non ?

 

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