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Je ne sais pas vous, mais moi, l’histoire de Robin des Bois a bercé mon enfance. Et j’ai pu remarquer que ce dessin animé vient révéler des croyances profondes de notre rapport à l’argent. Certaines croyances que je qualifierais d’ailleurs de limitantes.

L’argent peut parfois être un tel tabou, que lesdites croyances peuvent être dures à débusquer. Moins en parle, plus on crée un malaise et un flou qui alimentent de la peur. Par conséquent, on peut nourrir une relation à l’argent difficile voire conflictuelle.

Il me semble important d’aborder ce sujet, car l’argent est source de stress et de maux pour beaucoup, que l’on soit riche ou pauvre d’ailleurs, l’énergie du manque ne fait pas la différence. Ce qui peut parfois sembler illogique et irrationnel, certaines personnes dites « riches » comptent le moindre sou, persuadées qu’elles n’ont pas les moyens alors que d’autres un peu plus modestes vivent avec cette énergie de vivre confortablement.

La question se pose alors : comment assainir ou nettoyer sa relation à l’argent ? Nous allons nous attacher à parcourir l’histoire de Robin des Bois pour questionner nos croyances et les expressions liées à l’argent. Nous tenterons de comprendre les origines du manque. Enfin, nous renouerons avec l’énergie de l’abondance.

 

Robin des Bois – l’histoire

L’histoire de Robin des Bois, en gros, c’est celle-ci : le roi Richard est parti en croisade. Son frère, le prince Jean, usurpe la couronne et gouverne l’Angleterre. Ce prince cruel cherche à s’emparer de toutes les richesses du royaume et vole l’argent des malheureux.

Comme Robin des Bois et son ami Petit Jean trouvent ceci injuste, ils dérobent les sacs d’or au prince Jean pour les redonner aux habitants.

Pour se venger, prince Jean nomme un percepteur d’impôts pour récupérer les pièces d’or auprès des habitants. Ceux-ci sont de plus en plus malheureux, ils n’ont plus rien à manger.

Le prince Jean organise un concours de tir à l’arc dans l’espoir d’arrêter Robin. Même, s’il est déguisé, il est démasqué à l’issue du tournoi. Il réussit à s’enfuir avec la belle Marianne.

Furieux, le prince Jean, jette tous les amis de Robin des Bois en prison. Une nouvelle fois déguisé, Robin parvient avec l’aide de petit Jean à libérer ses amis. Aussi, il en profite pour aller rafler les trésors de prince Jean. Ils parviennent tous à s’enfuir in extremis.

Pour finir, tout est bien qui finit bien. Le prince Jean et les méchants sont arrêtés, le roi Richard revient, les habitants sont soulagés et Robin et Marianne se marient.

 

Questionner les croyances ou les expressions liées à l’argent
Les croyances qui peuvent être mises à jour dans Robin des Bois :
  • Les riches sont riches parce qu’ils exploitent les pauvres.
  • Les riches sont de plus en plus riches, les pauvres sont de plus en plus pauvres.
  • Voler de l’argent aux riches, c’est bien.
  • Plus on est riche, plus on veut de l’argent.
  • Les riches aiment compter leurs sous, ils sont radins.
  • Les riches sont méchants et les pauvres sont gentils.

 

Mais bon si on sort les pensées, croyances de leur contexte, concrètement, tous les riches sont-ils sont riches parce qu’ils exploitent les pauvres ?  Est-ce qu’une personne issue d’un milieu modeste ne peut pas devenir riche ? Est-ce que la gentillesse ou la méchanceté sont liées au niveau de vie ? J’aime cette phrase de Coluche qui dit : « Si on écoutait ce qui se dit, les riches seraient les méchants et les pauvres seraient les gentils, et bien sûr tout le monde veut devenir méchant. » De quoi mettre à mal certaines de nos croyances…

Dans Robin des Bois, la cruauté du prince est telle, son rapport à l’argent si malsain, que cela paraît tout à fait normal que Robin des Bois lui vole de l’argent. En ce sens, voler devient salutaire. A aucun moment, on se dit que voler c’est mal, non, c’est normal. Le prince méchant n’a que ce qu’il mérite.

Aussi, nous engrangeons depuis notre tendre enfance des expressions, des maximes liées qui peuvent conditionner notre rapport à l’argent. J’en ai répertoriées certaines :
  • L’argent ne pousse pas dans les arbres
  • L’argent est source de tous les maux.
  • Jeter l’argent par les fenêtres.
  • L’argent ne fait pas le bonheur.
  • L’argent rend fou.
  • Il faut travailler dur pour réussir.
  • Gagner sa vie.
  • L’argent est sale.

Comme dans l’histoire de Robin des Bois, est-ce que toutes ces phrases sont des vérités absolues ? Sont-elles à remettre en en question ?

Il semble opportun de rappeler que notre système de croyances se conçoit dès l’enfance, et j’ai trouvé une théorie intéressante sur les origines de l’énergie du manque.

Comprendre les origines de l’énergie du manque

« Peter Koenig a mis en évidence qu’être un enfant non désiré (ce qui ne veut pas dire pas aimé !) impacte le rapport à la vie et à l’argent.

Ce non-désir peut se manifester à plusieurs périodes :

  • A la conception : un ou les deux parents ne désirent pas d’enfant à ce moment-là.
  • Au moment de la naissance : un ou les deux parents désirent un enfant d’un autre sexe.
  • Au cours de l’enfance : un ou les deux parents ont du mal à assumer leur parentalité, principalement face aux événements non résolus avec leurs propres parents, et ainsi transmettent à l’enfant leur peur et manque. Celui-ci interprète ainsi qu’il n’est pas aimé et éprouve un sentiment d’insécurité auprès de son père et d’amour conditionnel auprès de sa mère.
L’enfant non désiré va naturellement se dire (selon le degré auquel il a été confronté à cette réalité) : « puisque je ne suis pas désiré, je ne mérite pas la vie, je n’en suis pas digne. »

Cela aura inconsciemment des répercussions sur ses choix de vie et donc son rapport à l’abondance. Par exemple, il en fera beaucoup, mettra la barre haut (pour montrer qu’il mérite la vie), voudra être « parfait », le gentil garçon ou la gentille fille vis-à-vis du ou des parents concernés, ne supportera pas de commettre des erreurs (se voyant comme une erreur), et enfin aura une grande facilité à donner de son temps, son soutien, voire de l’argent mais beaucoup de difficultés à recevoir. »

Le Prince Jean semble nourrir une relation particulière à sa maman, puisque dans le dessin-animé on le voit sucer son pouce comme un enfant tout en appelant à sa maman. J’extrapole un peu, mais le prince Jean a peut-être été moins désiré que son frère le roi Richard ? Peut-être n’a-t-il pas eu les faveurs parentales ? Auquel cas, il a reporté son attention sur l’argent pour combler son besoin d’amour.

Créer l’abondance à partir de l’amour

Il ne suffit pas d’être riche pour se sentir riche. De même que ce n’est pas l’argent présent sur un compte en banque qui permettra un bonheur absolu. Nous créons l’abondance à partir de l’amour.

« L’argent peut acheter une maison, mais pas un foyer. Il peut acheter un lit mais pas le sommeil. L’argent peut acheter une horloge mais pas le temps. Il peut acheter un livre, mais pas la connaissance. L’argent peut acheter une position, mais pas le respect. Il peut acheter du sexe, mais pas l’amour. » Proverbe chinois.

Lorsque nous nous concentrons sur ce que nous n’avons pas, sur ce que nous sommes pas, avec l’énergie du manque, comme si tout était déjà écrit et que la situation ne pouvait pas changer, nous sommes enclins à vivre dans le stress, la colère et la douleur.

Lorsque l’on est relié à ce que nous possédons déjà, à ce que nous sommes, et ce dans la gratitude, il est plus aisé de vivre dans la joie et la sérénité. Quand on comprend et ressent l’abondance d’amour, nous sommes à même de recevoir l’abondance d’argent. Désormais capables de donner, nous pouvons recevoir… 😉

 

Les petits trucs de Mam’coach
  • Donner et recevoir consciemment :

L’argent, c’est un Intermédiaire entre un acheteur et un vendeur, en ce sens, c’est un « facilitateur de transaction commerciale. » C’est une devise qui permet de donner de la valeur à des « biens ». Quand vous êtes intéressé par une assurance, une maison, un vêtement, une thérapie     ou un livre, à un moment vous posez la question : « combien ça coûte ? Evidemment, la réponse sera donnée en argent. Ensuite, machinalement, vous vous poserez les questions suivantes : Ai-je les moyens ? Si la réponse est non, l’envie ou le besoin peuvent être si forts, qu’on trouvera justement les moyens de financer cet achat. Suis-je prêt à mettre le prix pour ce « bien » ? Je peux avoir les moyens de payer cette assurance, mais je ne suis pas disposé à payer ce prix-là au vu de ce que cela va m’apporter.

  • Noter vos croyances sur votre rapport à l’argent. Si elles sont limitantes, il faut les reprogrammer. :
  • Renouer avec la gratitude et ce qui n’a pas de prix, ce pourquoi vous êtes reconnaissant : un moment passé en famille, une attention de votre conjoint, une nouvelle habitude dont vous êtes fier…
  • Créer des intentions positives.
  • Se concentrer dans l’énergie de la personne qui prend sa vie en main, pas dans l’énergie de celle qui se concentre sur le manque.
  • Pour recevoir gratuitement la fiche outil « Construire sa vision de vie », cliquer ici.

 

Alors, êtes-vous prêt à vivre une nouvelle relation à l’argent ?

Je vous le souhaite, car je pense que quand l’argent est pris comme quelque chose de trop sérieux, trop lourd, il est source de beaucoup de difficultés, maux, douleurs. Alors qu’il doit être « au service de », il devient « la condition à ». Or, il y aussi beaucoup de choses qui n’ont pas de prix et qui méritent notre attention. Lorsque nous entretenons une relation joyeuse avec l’argent, c’est à ce moment-là qu’il a envie lui aussi d’investir nos vies.

 

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