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Comment avoir confiance en soi ? la Raiponce !

Comment avoir confiance en soi ? la Raiponce !

« J’aurais aimé que mes parents me donnent confiance en moi. »

« Je ne sais pas pourquoi mais je n’ai jamais eu confiance en moi. »

« Je pourrais faire tellement de choses si j’avais confiance en moi ! »

Avez-vous déjà prononcé ces mots ? Moi, dans ma pratique en coaching personnel et professionnel, je les entends souvent. Suivis de la question : « est-ce que vous avez des réponses pour ça ? » Et oui, j’en ai beaucoup, et pour ce faire, on va s’inspirer de Raiponce. La confiance en soi concerne tout le monde et décidément, Raiponce a réponse à tout !

Nous allons donc aborder ensemble ce qu’est la confiance en soi, les causes et conséquences du manque de confiance en soi, pour enfin trouver les clés pour la gonfler, Raiponce par ses expériences de vie va nous y aider.

Qu’est-ce que la confiance en soi ?

La confiance en soi est l’une des composantes de l’estime de soi avec l’amour de soi et l’image de soi. Attention à ne pas confondre les termes !

La confiance en soi est la capacité à poser des actions, à se sentir légitime d’agir, de penser, de choisir, dans certaines situations de la vie. Elle permet d’affirmer avec réalisme qu’on a les ressources nécessaires pour faire face à certaines situations.

On peut penser que la confiance en soi est souvent générale, mais en réalité, elle est toujours spécifique, liée à un domaine de la vie.  On peut avoir confiance en soi au travail mais pas du tout en couple par exemple.

La confiance en soi n’est jamais acquise définitivement. Elle est temporaire par définition, car elle est réaliste et ancrée dans l’expérience. Par exemple, si on cesse de pratiquer un sport pendant des années, notre confiance en nous dans ce domaine risque de s’amenuiser. En gros, manquer de confiance en soi convient à dire de ne pas se sentir capable de faire quelque chose. C’est ne pas avoir conscience de ses qualités et de ses compétences.

 

Quelles sont les causes du manque de confiance en soi ?

On peut trouver les racines du manque de confiance en soi dans l’enfance. Les parents, la famille et les personnes qui entourent l’enfant (instituteur(trice), professeur, moniteur(trice) sportif…) jouent un grand rôle dans le développement de la confiance en soi. On peut distinguer cinq facteurs : le manque d’amour, le manque d’expérimentation, l’excès ou le manque de renforcement positif, les étiquettes et/ou les messages contraignants.

En effet, les enfants qui ont eu des carences affectives importantes ont des risques de ne pas développer une forte estime d’eux-mêmes et par conséquent pas non plus une bonne confiance en eux. A l’inverse, des parents aimants, qui donnent des marques d’affections et de tendresse à leurs enfants, tissent de bonnes bases pour la confiance en soi.

Le fait de trop « couver » son enfant, de l’empêcher de faire ses propres expériences par excès de protection sont également nuisibles. Des petites phrases telles que « Je vais t’aider sinon tu vas te faire mal » ou « Donne, je vais le faire à ta place » peuvent faire penser à l’enfant qu’il n’est pas capable de. Par conséquent, l’enfant n’ose plus, perd de la spontanéité et la confiance qui va avec. Là est peut-être le principal problème de Raiponce, avec une « mère » qui lui refuse le monde extérieur sous couvert de la protéger, mais finalement qui ne sert qu’à protéger son terrible secret.

Ne jamais féliciter son enfant ou ne pointer du doigt que ce qui n’est pas bien fait va à l’encontre du développement de la confiance en soi. A l’inverse, le fait de valoriser l’enfant quels que soit ses résultats et d’approuver tout ce qu’il fait sans discernement ne lui permet pas de se mesurer comme il se doit.

Ce n’est pas tout…

Les enfants peuvent aussi se faire coller des « étiquettes » : « elle est maladroite », « il ne sait rien faire sans sa mère », … Ces étiquettes peuvent suivre l’enfant jusqu’à l’âge adulte. Là aussi, nous retrouvons une problématique que rencontre Raiponce, sa « mère » lui signifie, qu’elle n’est rien sans elle, qu’elle ne pourra pas s’en sortir par elle-même. Elle colle une étiquette sur sa fille « ne sait rien faire par elle-même ».

Pour finir, les messages contraignants, qui proviennent de nos parents ou autres figures parentales, influencent et orientent aussi nos actions. Les « Sois parfait », « Sois fort », « Fais plaisir », « Dépêche-toi » et « Fais un effort » vont agir comme un critique intérieur et empêcher d’agir si l’action n’est pas en ligne avec son ou ses messages contraignants dominants.. Raiponce est en proie au driver « Fais plaisir », pour continuer à recevoir l’amour et les bontés de sa « mère », elle doit en tout point correspondre à ses attentes quitte à s’oublier elle-même.

 

Quelles peuvent être les conséquences du manque de confiance en soi ?

Le manque de confiance en soi peut avoir de graves conséquences sur la vie adulte et entretenir des cercles vicieux. Voici les conséquences les plus courantes :

  • L’absence de lien social. Sous-entendu : ne pas oser aller vers les autres, ne pas parler, s’isoler, ne pas essayer de nouvelles rencontres, avoir peur des autres, baisser le regard, ne pas se livrer…
  • La jalousie. Une personne qui n’a pas confiance en elle, est constamment dans le doute, l’incertitude et dans la peur de la solitude.
  • La sensibilité aux critiques négatives. Les personnes qui n’ont pas confiance en elles se laissent influencer par les autres et ne pensent pas pourvoir s’améliorer.
  • Le besoin d’être rassuré(e). La personne qui n’a pas confiance en elle ne va pas oser prendre des initiatives, elle pense que son jugement n’est pas bon. Elle a peur de mal faire. Il va constamment falloir qu’elle demande aux autres des conseils, afin d’être rassurée.
  • L’incapacité à faire des choix. La personne qui n’a pas confiance en elle a peur de se tromper. Elle n’arrivera pas à faire de choix, cela entraine de l’immobilisme.
Mais aussi:
  • Le manque d’ambition et de motivation. Une personne qui n’a pas confiance en elle sous- estime ses capacités et pense toute entreprise trop audacieuse pour elle.
  • L’auto-dévalorisation. Le fait de ne pas tisser de lien social ou de ne pas oser faire des choses va donner à la personne une mauvaise image d’elle-même. Elle va alors jusqu’à se dévaloriser, penser qu’elle n’intéresse personne, qu’elle ne sait rien faire et entretenir ainsi le manque de confiance en elle.
  • L’échec. Le doute, l’incertitude vis-à-vis de ses chances de réussite, ainsi que la peur et les croyances de l’échec mènent justement tout droit à ce dernier. C’est de l’auto-sabotage.
  • Les sentiments et pensées négatifs. Le manque de confiance en soi peut être associé à des ressentis négatifs : ressentiment, remord, regret, culpabilité, incertitude, inquiétude, peur, doute, tristesse, démotivation, trouble, désarroi, égarement, dépit, inhibition…

 

Comment reprendre confiance en soi ?

Même si l’enfance peut expliquer des manques en termes de confiance en soi, c’est ce qui en est fait à l’âge adulte qui importe le plus. En effet, ce sont nos propres actions, expérimentations qui vont changer la donne.

Pour reprendre confiance en soi, il faut expérimenter. Une personne qui n’osera rien tenter dans un certain domaine, ne pourra pas acquérir de la confiance en elle dans celui-ci. Il faut donc s’impliquer activement pour apprendre, soit « prendre de l’expérience ». Expérimenter une situation permet d’en mesurer les atouts et les freins. Il est ensuite possible d’imaginer une façon de s’adapter à ce qui risque de se passer. Par exemple, si une personne n’a jamais pris la parole en public, elle risque d’avoir très peur de le faire. Si elle a le courage de se lancer une fois, elle expérimentera le stress, les questionnements, les attitudes à avoir… et sera mieux préparée pour la prochaine fois.

Egalement, pour prendre confiance en soi, il faut tirer leçon de ses expériences. Les personnes qui se contentent d’une conclusion négative d’un échec ne vont pas développer leur confiance en elles. En effet, elles risquent de renoncer à recommencer ou de répéter les mêmes erreurs à l’infini. C’est en faisant une évaluation précise de nos échecs que nous pouvons en comprendre les causes. Une fois qu’on a bien compris ses erreurs, on peut les corriger en agissant autrement, en tenant mieux compte de ce qui se passe. En PNL on dit qu’ »il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feedback« .

Aussi, il convient de varier les expériences. Quand on répète toujours les mêmes gestes, les mêmes choses, on ne mesure pas ses facultés d’adaptation. Une expérience variée, tout en choisissant les risques que l’on prend, permet de gonfler la confiance en soi.

Pour finir…

…Retrouvons Raiponce qui retrouve joie de vivre et sérénité en osant sortir de sa tour. Cette tour, est-ce donc cette zone de confort dont on parle si souvent ? En tout cas, guidée par son rêve, Raiponce expérimente pas à pas sa confiance en elle : en osant aller vers les autres et faire de nouvelles rencontres, en choisissant d’arrêter de se laisser influencer par sa « mère », en faisant ses propres choix, en ayant de l’ambition (oui, ce n’est pas rien d’aller explorer le monde quand on a passé sa vie dans une tour !) … Bref, la réponse de Raiponce est dans ses choix et dans l’action, et concrètement, ça lui a très bien réussi !

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • Expérimenter. Chaque matin, se demander : quelle nouvelle chose pourrais-je essayer de faire aujourd’hui ?
  • Se faire des feed-backs. Chaque soir, se demander : qu’ai-je réussi aujourd’hui ? Comment puis-je faire encore mieux ?
  • S’entourer de personnes positives et qui renforcent l’estime que l’on a de soi. Se demander : quel intérêt ai-je à être en relation avec cette personne, alors qu’elle passe son temps à me brimer, juger ? Comment puis-je améliorer la relation ou bien la rompre ?
  • L’action est la nourriture de la confiance en soi. Ne sous-estimez pas les actions que vous pouvez mettre en place. Chaque pas ou exercice, chaque petit succès, vous amène vers vos objectifs.
  • Pour savoir, où vous vous situez en termes de confiance en vous, vous pouvez faire ce test (les questions peuvent paraître bizarres de prime abord, mais cela reste intéressant).

Alors, êtes-vous prêt à avoir vraiment confiance en vous ? Je vous le souhaite, car la bonne nouvelle, c’est que les problématiques de confiance en soi peuvent se corriger, et ce quel que soit votre âge ou votre situation. Etre confiant se conditionne et adieu le stress, bonjour la sérénité ! A vous de jouer !

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La loi de l’attraction ou comment réussir sa vie avec l’étoile du soir

La loi de l’attraction ou comment réussir sa vie avec l’étoile du soir

Avez-vous déjà vu la Princesse et la grenouille ? Un dessin-animé (classique de Disney) qui met en scène dès les premières minutes une étoile : « Si tu pries l’étoile du soir, ton vœu s’exauce un jour. »

Cette histoire d’étoile m’interpelle, elle me fait penser à la loi de l’attraction (law of attraction en anglais). Et il semblerait que l’intérêt pour la loi de l’attraction, connue aussi sous le nom de « secret », soit grandissant. Preuve en est, le succès du documentaire « Le Secret » ou dernièrement du film (avec Katie Holmes) portant le même nom. Il existe plusieurs livres traitant de ce sujet, l’auteure la plus connue en la matière étant Rhonda Byrne. Ses ouvrages consacrés au développement personnel et traitant de la loi de l’attraction sont des bests sellers.

Je vois donc l’opportunité d’évoquer avec vous la loi de l’attraction ou le secret, bref cette force supérieure régie par l’univers qui permettrait d’obtenir tout ce que l’on veut être, avoir ou faire et donc se mettre dans un état d’esprit positif pour réussir sa vie.

Etoile du soir, attraction, secret, on parle de quoi exactement ?

Un des postulats de la loi de l’attraction, c’est de se voir comme un aimant. Si nous sommes un aimant, nous attirons les choses à nous. Comment ? Par nos pensées… Nous attirons ce que nous pensons, car nous créons notre propre réalité.

Le problème, c’est que bien souvent les personnes pensent à ce qu’elles ne veulent pas. Et la loi de l’attraction, l’univers, tout comme le cerveau ne comprennent pas la négative. Il est donc recommandé d’utiliser son énergie pour vibrer sur une fréquence positive.

Un des exemples donnés dans le documentaire « The Secret » est celui des dettes. Si on se concentre sur cette seule et unique pensée de ne plus avoir de dettes, on attire les dettes. Alors comment renverser la tendance ? En se concentrant sur ce que l’on veut vraiment: de l’argent. En affirmant que l’on est prospère, abondant, la richesse vient à nous plus facilement. Bref, comme la loi de l’attraction répond à nos pensées, il faut en avoir des positives !

 

Que peut-on obtenir avec la loi de l’attraction ?

A en croire le livre « Le Secret ultime pour obtenir absolument tout ce que vous voulez », eh bien c’est dans le titre, avec la loi de l’attraction, on peut tout obtenir, que ce soit au niveau personnel ou professionnel (amour, argent, santé…).

Le 1erchapitre du livre commence de cette manière : « Que voulez-vous au juste ? Un meilleur emploi ? Un mariage heureux ? De l’instruction ? Une nouvelle maison ? Une bonne santé ? La célébrité ? La fortune ? Le succès ?

Tout ce que vous voulez, vous pouvez l’avoir. Qu’il s’agisse de quelque chose de grand ou de petit ; que cela vous semble accessible ou désespérément inaccessible, vous pouvez l’obtenir. »

A priori que le désir se tourne vers quelque chose de grand ou de petit, que cela prenne du temps ou non, tout est absolument possible. Cela dépend alors de la force positive de l’intention. En conclusion, il semblerait possible de tout obtenir via la loi de l’attraction. Réussir sa vie devient alors un jeu d’enfants…

 

Comment faire alors ?

A partir du documentaire « The Secret », j’ai extrait quelques leçons sur la loi de l’attraction (law of attraction).

Leçon n°1 : ce n’est pas parce que tu ne le comprends pas, que cela n’existe pas.

Gardons l’esprit ouvert! J’aime cette analogie dans le documentaire où un intervenant explique qu’on ne comprend sûrement pas l’électricité. Personne ne sait ce qu’est l’électricité ou comment ça marche. Pourtant, on en apprécie les avantages.

La loi de l’attraction repose sur le même principe. Ce n’est parce qu’on ne comprend pas absolument tout le fonctionnement, que cela n’existe pas et que l’on ne peut pas bénéficier de ses avantages. Pour que ça marche, il faut y croire !

Leçon n°2 : tes désirs sont des ordres.

Quoique tu demandes, ce sur quoi tu postes ton attention, que cela soit positif ou négatif, tu l’auras. La force de nos pensées… Rappelons-nous que nous créons notre propre monde. Il s’agit donc de se poser la question : que veux-tu vraiment ? Identifier ses désirs les plus profonds, sans (auto)censure, est essentiel pour faire fonctionner la loi de l’attraction..

Leçon n°3 : commence par te concentrer sur ce que tu as déjà.

En situation de stress, de tristesse ou de mal-être général, on aurait tendance à oublier qu’il y a beaucoup de choses dans nos vies pour lesquelles nous pouvons ressentir de la gratitude. Le fait d’être en vie est en soi une énorme source de reconnaissance. Et puis il y a les attentions de chaque jour, un rire d’enfant, la joie de partager un moment avec un être aimé… Tout cela contribue à développer une pensée positive et un bon état d’esprit.

Leçon n°4 : ressens ce que tu veux ressentir.

Nos sentiments et émotions nous disent ce que nous pensons. Si nous sommes souvent en proie à la colère, la tristesse, la déception, nous attirerons que des situations de colère, de tristesse et de déception. C’est pourquoi porter son attention sur tout ce qui peut apporter des émotions positives ou même des ressentis (joie, amour, reconnaissance, gratitude…) permet d’envoyer un message différent à l’univers et d’obtenir des choses différentes.

Leçon n° 5 : une pensée affirmative est 100 fois plus puissante qu’une pensée négative.

Ouf ! Parce que concrètement, ne plus du tout avoir de pensées négatives, ça paraît très compliqué. Nous avons plus de 60 000 pensées par jour, comment les contrôler pour qu’elles soient toutes positives ? Impossible, c’est pourquoi que dès que l’on s’en rend compte il est possible de contrebalancer avec une pensée et un ressenti positifs, l’énergie renvoyée n’en sera que plus belle!

Leçon n°6 : aime-toi, le ciel t’aidera.

Oui, je sais, c’est aide-toi … Mais bon commencer à s’aider, c’est surtout apprendre à s’aimer. Comment avoir des relations épanouissantes si on n’apprécie pas sa propre compagnie ? Il semble très important de s’aimer, il s’agit même de l’essentiel, c’est un sentiment positif puissant. Car si ce changement intérieur se fait, il y aura forcément de belles répercussions à l’extérieur. S’attacher à devenir la meilleure version de soi-même est en soi une étape pour accéder aux bienfaits de la loi de l’attraction.

Leçon n°7 : patient, tu seras.

Les experts sont unanimes, il n’y a pas de règles de temps concernant la loi de l’attraction. Cela peut être long, cela peut être court et cela ne dépend pas dans ce qui est demandé, non a priori il n’y a vraiment pas de règle. Ma conclusion : être patient, faire confiance au processus pour atteindre le résultat et bénéficier de ses effets.

Leçon n°8 : prends la responsabilité de ta vie.

Nous faisons des choix depuis que nous sommes tout petits, conscients ou inconscients, ceux-ci dirigent notre vie. Prendre la responsabilité de sa vie signifie d’accepter que tout ce qui est bon ou mauvais dans notre vie, nous le provoquons. Une fois cette prise de conscience opérée, il apparaît bien plus facile d’attirer le positif à soi, plus que d’être en pilote automatique et ne pas comprendre ce qui nous arrive.

Leçon n°9 : écris, dessine ce que tu veux.

Que ce soit par un journal d’intentions, un vision board, un journal de gratitude, les affirmations positives… il convient de poser tout ce qu’on désire sur le papier et de faire, de le ressentir, comme si on l’avait déjà obtenu. Si les choses que l’on désire sont écrites, dessinées, elles deviennent des projets. Et un projet a plus de chances d’être concrétisé s’il est écrit que s’il reste une vague envie qui trotte dans la tête.

Leçon n°10 : croire et ressentir comme si on a déjà obtenu ce que l’on demande.

Comme on ne sait jamais comment ce qu’on désire va arriver, il faut croire au résultat toujours et le ressentir comme si c’était déjà arrivé. La visualisation permet de vivre l’effet que l’on souhaite obtenir. Que voulez-vous? Laissez-venir les images, visualisez-le, vivez-le, ressentez-le…

Les petits trucs de Mam’coach

  • Réussir sa vie, c’est porter attention à ce qu’on a déjà et pour lequel nous pouvons ressentir de la gratitude. Notez chaque soir 5 choses pour lesquelles vous avez de la gratitude, êtes reconnaissant. Couchez-vous en souriant, réveillez-vous en souriant.
  • Ecrivez tout ce que vous rêvez d’être, de faire, d’avoir. Avoir des objectifs écrits facilite leur réalisation par des mises en action.
  • Cultivez la joie de vivre, ce que vous êtes à l’intérieur attirera de belles choses à vous. Aidez-vous d’ancrages : écouter une musique qui vous fait du bien, penser à des personnes chères, chanter…
  • Vivez en connexion avec son potentiel.
  • Vous allez plus loin? Vous pouvez consulter cet article sur la loi de l’attraction .

 

Alors, êtes-vous prêt à réussir votre vie avec la loi de l’attraction ou l’étoile du soir, en d’autres termes les lois qui régissent l’univers ? « Fais un vœu et rêve, rêve de tout ton cœur, mais n’oublie jamais une chose, ta bonne étoile ne te fera faire qu’une partie du chemin (…) Promets-moi de ne jamais perdre de vue ce qui est important. » (La Princesse et la grenouille) Se connecter à son essentiel, rêver, exprimer ses désirs, ressentir de belles émotions, agir, donner, recevoir… A vous de jouer !

 

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Comment se défaire des injonctions familiales ?

Comment se défaire des injonctions familiales ?

Il y a deux semaines, c’était Halloween, j’ai donc regardé un film de circonstance… Il s’agit de Coco, un véritable petit bijou. Je vous en dis plus après sur l’histoire du film.

Le scenario m’interpelle dans la mesure où il met en lumière le poids des injonctions familiales. Combien de personnes se refusent de vivre leur propre vie de peur de décevoir leur famille ? Combien supportent les critiques et les jugements de leur propre lignée ?

J’ai donc vu à travers ce film l’opportunité d’évoquer avec vous la nécessité de se défaire des injonctions familiales pour faire le choix de sa propre vie. Se défaire des injonctions ne signifie pas forcément rompre complètement avec sa famille. Non, c’est être soi-même, même sous le poids des attentes, des critiques et autres jugements, sans que cela nous atteigne.

Coco, c’est quoi l’histoire du film ?

Miguel Rivera est un jeune garçon de 12 ans très talentueux. Il rêve de devenir un guitariste comme son idole Ernesto de la Cruz. Malheureusement pour le jeune homme, la musique est interdite dans sa famille depuis 4 générations. Son avenir est déjà tout tracé, il travaillera dans la cordonnerie créée par son arrière-arrière- grand-mère. Son arrière-grand-mère Coco est encore en vie, bien qu’elle commence à décliner…

Miguel décide de tenter sa chance lors d’un concours de musique pendant le Jour des morts. Sauf… qu’il n’a pas de guitare. Miguel entre donc par effraction dans le mausolée d’Ernesto (son idole) pour emprunter sa guitare. Au moment où il joue un accord tout en marchant sur des pétales de rose d’Inde, il se retrouve propulsé au Pays des Morts. Miguel apprend qu’il doit obtenir la bénédiction d’un de ses ancêtres pour retourner dans le monde des vivants. Les aventures débutent alors pour Miguel qui découvrira une vérité cachée concernant sa famille…

Les injonctions familiales, de quoi parle-t-on ?

Dans le film Coco, il y a une injonction qui est parfaitement connue et entendue de tous : pas de musique dans la famille ! Les règles ne sont pas aussi claires et dites ouvertement dans toutes les familles. Mais ce n’est pas pour ça qu’elles n’existent pas…

Il y a certaines familles où il est mal vu de divorcer. Celui ou celle qui se sépare devient alors le mouton noir de la lignée. Dans d’autres, c’est l’argent qui est mal vu. Il est des familles où il ne fait pas bon d’avoir des ambitions, il faut « rester à sa place ». Et il existe des familles où on confond autorité et autoritarisme. L’enfant a très peu de place pour s’exprimer. Bref, il existe tellement de règles propres à chaque famille !

Le problème, c’est qu’il y a des personnes qui ne se reconnaissent pas dans les règles inconscientes dictées par la famille.

Elles ont l’impression de toujours marcher à contre-courant. Elles font ce qu’elles ont envie de faire, bien que ce soit l’opposé des attentes familiales. Et, elles subissent parfois des jugements, des critiques et des remarques, qui sonnent comme des interdictions et sont désagréables à vivre. Ce sont comme des liens qui les rattachent malgré elles à leur statut d’enfant.

Lors des réunions familiales, ces personnes deviennent le centre d’attentions et de remarques bien souvent déplacées, cela peut venir des parents ou d’autres personnes de la famille. « Tu aurais pu rester avec ton mari, oui il a été violent une fois, et alors ? C’est dur pour tous les couples, il y a des hauts et des bas, c’est comme ça ! Nous aussi, on a connu ça et pourtant on est toujours ensemble.» Ou alors : « Ah bon ? Alors tu es à ton propre compte ? Ca marche ? Non, forcément vu la conjoncture tu dois galérer. Moi, je ne comprends pas que tu aies quitté un si bon poste ! »

Des exemples, j’en aurais d’autres évidemment. Les personnes avec lesquelles je travaille me font souvent part de leur impression de subir les remarques des membres de leur famille. Boule au ventre, colère qui monte, envie d’hurler et en même temps tenter de contrôler sa colère, de peur que l’indicible soit dit et l’irréversible se passe.

Eviter les conflits, ne pas tomber dans le drame familial, semblent de mise pour maintenir un cadre conforme aux attentes de la famille, de la société. Le rôle de chacun doit être respecté quitte à être en prise avec soi-même. Sauf que se libérer de ces injonctions familiales, c’est parfois une question de survie. Se sentir étouffé sous le poids des contraintes n’a rien de très épanouissant, notamment lorsque l’on est plus un enfant, mais bien un adulte.

Comment se défaire des injonctions familiales ?

Parfois, on me demande comment changer le vieux tonton raciste qui passe son temps à tout critiquer? Ou la mamie qui ne connaît rien à rien au marché de l’emploi mais qui sait pertinemment quel métier chacun doit exercer et quelles études faire parce qu’elle l’a vu à la télé? Ou, comment changer ce père anxieux qui colle la pression à sa fille depuis qu’elle s’est lancée à son compte ? Que faire concrètement dans ce genre de situations?

On va partir d’un postulat assez simple, c’est qu’on ne peut pas changer les autres, ou du moins directement, comme ça, comme si on avait une baguette magique. Aussi, lorsque l’on répond de manière agressive à une remarque qui nous semble désagréable, on donne juste du grain à moudre à la personne en face. Par conséquent, on alimente un jeu destructeur d’attaque/défense/attaque… Bref, ça ne résout pas le problème !

Si changement il doit y avoir, cela doit venir de la personne qui en éprouve le besoin, celle qui se sent étouffée sous le poids des injonctions familiales, celle qui se sent blessée des remarques qu’elle subit.

Car soit dit en passant, dans cette situation, une remarque, une critique, un jugement n’ont de poids que si on leur en donne. Si on s’en fout, si on ne se sent pas menacé, on tue dans l’œuf le jeu destructeur d’attaque/défense/attaque.

De ce fait, tout jugement doit être mis à distance. Une personne qui juge ne parle que d’elle-même, elle parle de ses propres limites, de ses propres peurs. Elle parle de ce qu’elle n’osera jamais avoir, faire ou être… Elle ne parle pas de la personne en face, non, elle ne parle que d’elle-même. On a vu par exemple que les parents pouvaient transmettre leurs propres peurs à leurs enfants qui deviendront des croyances limitantes. Quand on a compris ceci, il est bien plus facile de donner moins de poids à un jugement.

Face à une remarque, une critique ou jugement, on peut choisir de répondre, de détourner la conversation ou de garder le silence. Tout est question de décision! Il s’agit de ne pas jamais répondre avec un « tu » accusateur, mais toujours en prenant soin de commencer ses phrases pas « je ». « J’ai choisi de divorcer, car c’était la meilleure solution pour moi. » ou « J’ai choisi de me mettre à compte car je souffrais dans mon ancien travail, je me sens enfin libre dans ce que je fais. » Pas besoin de se justifier, non, mais éclairer sur sa façon d’être, ses choix

Les petits trucs de Mam’coach

  • Porter attention aux ressentis lorsqu’un membre de la famille vient à porter une remarque, une critique ou un jugement : est-ce de la colère ? du dégoût ? de la tristesse ? de l’énervement ?
  • Mettre à distance les paroles de l’autre en se souvenant que la personne ne parle que d’elle, de ses limites, de ses peurs, ce qu’elle n’osera jamais avoir, faire ou être.
  • Apporter une réponse circonstanciée sans se justifier et sans accuser.
  • Vivre pleinement sa vie, faire ses choix, car finalement cela ne regarde personne, pour retrouver de la joie et de la sérénité dans ses décisions.

 

Alors, êtes-vous prêt à vous mettre au clair avec les injonctions familiales ? Je vous le souhaite, car elles peuvent être vraiment des boulets que l’on traîne au pied toute sa vie. Or, je ne connais personne qui ait envie de vivre avec un poids à traîner. Libérez-vous, faites vos choix et retrouvez de la joie ! Ce sera bénéfique autant pour vous, que pour les personnes qui vous entoure.

 

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Pan Pan ou les signes de reconnaissance

Pan Pan ou les signes de reconnaissance

Au mois d’octobre, j’ai trouvé d’actualité de regarder Bambi avec mes enfants. Je voulais aborder avec eux le sujet de la chasse, mais ça, c’est un autre débat dont il ne sera pas objet dans cet article…

Dans le dessin-animé, j’ai accroché sur une réplique de l’ami de Bambi, vous savez, Pan Pan le petit lapin qui n’a pas sa langue dans sa poche. A un moment, Pan Pan dit quelque chose de pas très sympa à Bambi. Alors, sa maman lui demande de se souvenir ce que son papa lui a dit le matin même: « si tu n’es pas capable de dire un mot gentil, ne dis rien du tout. »

A travers cette réplique, je vois donc l’opportunité d’évoquer avec vous les signes de reconnaissance (strokes en anglais). Ces signes peuvent être verbaux ou non verbaux, positifs (compliments) ou négatifs (critiques), formulés de façon conditionnelle ou inconditionnelle. Alors, qu’appelle-t-on signes de reconnaissance ? Quelle place ont-ils dans notre vie ?

 

Qu’appelle-t-on les signes de reconnaissance ?

Ils ont été décrits par Eric Berne, fondateur de l’Analyse Transactionnelle. Ce sont des unités de reconnaissance d’échanges entre deux personnes. Verbaux ou non verbaux (un regard, une caresse, une musique, … sont des strokes), nous les utilisons continuellement dans notre communication.

Aussi, il apparaît important de faire le distinguo entre les signes de reconnaissance conditionnels et ceux qui sont inconditionnels. En effet, les signes conditionnels renvoient à notre comportement, les inconditionnels à notre personne. Et donc, ils peuvent être positifs ou négatifs.

Exemples de signes de reconnaissance:
  • Conditionnel positif : « Tu as rédigé un bon dossier. »
  • Inconditionnel positif : « Tu es un bon rédacteur. »
  • Conditionnel négatif : « Tu as dit quelque chose de méchant. »
  • Inconditionnel négatif : « Tu es méchant. »

 

A noter :
  • Les signes inconditionnels négatifs sont toujours destructeurs. Par contre, les conditionnels négatifs sont indispensables pour progresser.
  • Il faudrait cinq strokes positifs pour compenser un stroke négatif.
  • Les signes de reconnaissance sont indispensables à notre survie : plutôt que d’affronter l’indifférence et l’absence de signes de d’attention, nous préférons parfois recevoir des signes négatifs.

 

Quelle place ont les signes de reconnaissance dans notre vie ?

Au travail, en famille, ils sont partout et ils sont indispensables! Notre état d’esprit, notre rapport à la vie dépendent de la façon dont nous les donnons, et dont nous les recevons. Toute relation humaine est un échange de signes de reconnaissance.

Ces attentions ne sont pas valorisées de la même façon par tous et dépendent des situations (du moment, de la personne qui les donne, …). Par exemple, les personnes qui ont été élevées dans la pénurie de signes de reconnaissance positifs, auront plus de probabilités d’avoir une faible estime d’elles-mêmes et auront plus de difficultés à accepter les compliments.

En effet, il est important de savoir que l’on filtre les signes de reconnaissance.

C’est-à-dire qu’on transforme un signe de reconnaissance qui nous est adressé de sorte à ce qu’il cadre avec nos croyances et ainsi les renforce. Ainsi, une personne n’acceptera pas les signes de reconnaissance portant sur son physique mais acceptera ceux portant sur son intelligence. Par conséquent, elle renforcera une croyance positive sur son intelligence, ainsi qu’une croyance négative sur son physique.

Aussi, la consonance négative d’un stroke ne le rend pas « mauvais » en soi : un feedback négatif sur ce qui a été fait par quelqu’un peut l’aider à prendre les dispositions nécessaires pour ne plus reconduire l’expérience de la même façon la prochaine fois. On dit dans ce cas-là, qu’il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feed-back.

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • Pour découvrir votre relation aux signes de reconnaissance, vous pouvez dessiner votre histogramme avec des colonnes vers le haut pour les signes de reconnaissance positifs et vers le bas pour les négatifs. Dans votre vie aujourd’hui, à quel niveau de 1 à 100 vous placez-vous sur chacun des comportements :

– Accepter des signes de reconnaissance positifs

– Accepter des signes négatifs

– Demander des signes de reconnaissance positifs

– Demander des signes négatifs

– Refuser des signes de reconnaissance positifs

– Refuser des signes négatifs

– Donner des signes de reconnaissance positifs

– Donner des signes  négatifs

– Se donner des signes de reconnaissance positifs

– Se donner des signes négatifs

 

  • Ensuite, demandez-vous : quel histogramme correspondrait à mon objectif en termes de signes de reconnaissance ? Quelles seront mes 3 premières actions pour avancer vers mon objectif ?

 

Et pour finir…
  • …je vous propose un autre exercice. Chaque fois que vous recevez des signes de reconnaissance positifs, notez-les sur un papier et placez-les dans un bocal. Ainsi, vous pourrez, ouvrir le bocal et les relire en cas de coup dur…
  • On peut aussi le faire avec les enfants. J’ai demandé à ma fille de 4 ans de me dire les compliments conditionnels ou inconditionnels qu’elle aimait recevoir. J’ai noté chaque phrase et les ai mises dans un pot décoré. Ce pot, on l’appelle la « boîte à chaudoudoux ». Dès que ma fille se sent triste ou en colère, elle tire au sort un papier et me demande de lui lire, réconfort garanti…

 

Alors, êtes-vous prêt à vous mettre au clair avec les signes de reconnaissance ? Je vous le souhaite, car il serait dommage de vivre dans la pénurie de signes de reconnaissance, nous deviendrions bien tristes. Et tant qu’à faire, autant nous échanger des signes positifs ! 😉 Je vous souhaite le meilleur!

 

 

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Comment faire taire Mère Gothel ?

Comment faire taire Mère Gothel ?

Savez-vous qui est mère Gothel ? C’est la méchante sorcière dans le film de Raiponce qui se fait passer pour la maman de cette dernière. Elle manipule son « enfant » pour lui faire croire que le monde à l’extérieur est hostile, c’est pourquoi Raiponce ne doit pas sortir de sa tour.

Mère Gothel livre l’étendue de ses manipulations dans la chanson « N’écoute que moi ». Elle dresse à sa fille un portrait maléfique du monde extérieur, lui transmet des peurs et surtout dénigre les capacités de sa fille à pouvoir faire face à d’éventuels dangers.

Il peut arriver que des mamans aient des mots durs pour leurs enfants. Puis, l’enfant grandit, poursuit son développement et ces mots durs deviennent un critique intérieur. Le problème, ce n’est plus que ces mots aient été dits. Ils ont été dits et on ne changera pas le passé. A mon avis, le vrai problème c’est de savoir ce que l’ont fait de ce critique intérieur, cette petite voix qui freine dans les actions, la créativité ou les relations. C’est cette petite voix que j’appelle Mère Gothel !

Et quand Mère Gothel devient une voix trop lourde à porter, il s’agit de la faire taire…

Des dires de Mère Gothel…

Lorsque j’ai entendu les paroles de la chanson « N’écoute que moi », ce n’était pas sans me rappeler des phrases que j’ai pu entendre de la part de mes coachés.

Mère Gothel fait usage de critiques et de la manipulation par la peur…

« Mère Gothel :

Tu voudrais aller dehors ? Oh, voyons, Raiponce

Regarde-toi, aussi fragile qu’une fleur

Tu n’es qu’un bébé, un petit poussin

Pourquoi vivons-nous ici dans la peur ?

 

Raiponce :

Je sais pourquoi

 

Mère Gothel :

Mais oui, pour qu’il ne t’arrive rien

Oh, je sais que viendra ce jour maudit

Où l’oiseau voudra quitter son nid

Mais pas tout de suite

 

Raiponce :

Mais…

 

Mère Gothel:

Chut ! Écoute petite

N’écoute que moi

N’écoute que moi, oui écoute ta mère

Nous sommes dans un monde amer

N’écoute que moi car de toutes les manières

Partout le mal guette sur terre

Bandits, voleurs, poison, sables mouvants

Cannibales, serpents, oh !

La peste ! »

 

 

… autant que de la culpabilisation …

« Va ma fille, affronte les rhinocéros

Va ma fille, affronte les brigands féroces

Je ne suis que ta mère, moi, après tout

Je ne t’ai que bercée, changée, nourrie

Oui, va t’en et laisse-moi

Je le mérite

Laisse-moi mourir seule, abandonne-moi

Mais quand il sera trop tard

Tu verras »

 

… et du dénigrement !

 

« N’écoute que moi

N’écoute que moi !

C’est maman qui te le dit

Toute seule, tu es perdue

Tu es mal vêtue, immature, maladroite

Ils te mangeraient toute crue

Simplette et naïve, tu n’es qu’une empotée

Étourdie et même flasque

Mais excuse-moi, tu te laisses aller ma beauté

Comme je t’aime, je te dis tout

Maman te comprend, elle veut t’aider surtout »

 

Les stratégies de Mère Gothel sont terribles. Parmi mes coachés, certains ont attendu de la part de leurs parents un aveu de honte, un pardon, une remise en question, une aide divine … Mais jamais rien n’est venu !

Il peut arriver que certains parents soient trop centrés sur eux pour se remettre en question. Aussi, les problèmes de confiance en soi peuvent se transmettre dans l’histoire d’une famille de génération en génération.

En tout cas, ce n’est pas le parent dans la plupart des cas qui réparera les dommages causés, le processus doit être personnel. Car, même si avec le temps la virulence des propos du parent se sont calmés, ils ont laissé une trace qui a nourri le critique intérieur. Et oui, Mère Gothel est devenue un juge, critiquer est son sport favori.

 

… au critique intérieur

Le critique intérieur, cette petite voix à l’intérieur de l’adulte, qui lui dit ce qu’il faut ou il ne faut pas faire, ce qu’il doit ou ne doit pas faire… Il tire son origine dans les mots prononcés par les adultes à l’enfant. Cette voix va dire des choses comme « tu n’es pas capable », « ce n’est pas pour toi », « tu te prends pour qui ? ».

Il est le gardien du fort que la personne a érigé pour se protéger. Lorsque j’entends « je ne suis pas capable », « ce n’est pas pour moi », « je ne suis pas assez bien », « je dois faire plus et mieux » … Je me demande : ne serait-ce pas un vilain tour du critique intérieur ? Ne seraient-ce pas des croyances limitantes ? Que dire de la confiance en soi ?

Le critique intérieur, c’est comme si un marionnettiste dirigeait la personne et l’empêchait d’être ce qu’elle a envie de devenir. Pourtant, il est bel et bien possible de couper les fils et de faire taire le critique intérieur. Je vais vous fournir quelques pistes.

 

Faire taire le critique intérieur

Pour faire taire le critique intérieur, il faut d’abord avoir conscience de son emprise. Là peut commencer le travail sur soi… Nous pouvons le détecter en portant attention à la façon dont nous pensons, selon que nous nous situons avant l’action (à quoi bon ?) ou après l’action (c’était nul).  Lorsque la pensée est identifiée, il s’agit de se demander : est-ce que cette pensée est réaliste ? Est-ce qu’elle m’appartient ? Est-elle toujours d’actualité ?

Ensuite, il s’agira de trouver des contre-exemples à ce qu’exprime le critique intérieur. Quels sont les faits qui viennent le contredire ? Penser aux fois où avant de passer l’action, vous vous êtes dits « non je ne vais pas le faire ce n’est pas pour moi ». Vous vous êtes mis en action, et là ça a été vraiment génial. Vous vous êtes senti en joie et fier de vous. Revivez cet instant, ressentez la joie. Est-ce que ce moment vient contredire le critique intérieur ?

Le critique intérieur peut parfois imaginer les pires scénarios pour vous. Si vous listez les informations qu’il vous donne, vous pouvez réécrire votre propre scénario, à la différence près que celui que vous allez écrire sera positif, optimiste et réaliste. Vous pouvez visualiser exactement ce que vous voulez, ce très précisément, et ressentez. Comment vous sentez-vous lorsque vous vous visualisez avoir atteint vos objectifs ?

 

Les petits trucs de Mam’coach

  • Porter une vigilance particulière à vos pensées, et faire régulièrement le tri. Si une pensée ne vous appartient pas, si elle vous limite dans votre vie et qu’elle n’a donc plus sa place, ne vous encombrez plus d’elle et choisissez une pensée qui vous convient et qui est moteur dans votre vie. La pratique des affirmations positives peut être un excellent moyen de reprendre le contrôle de ses pensées.
  • Dans les moments difficiles, vous pouvez penser à une personne de confiance, une personne ressource pour vous. Elle peut être vivante ou morte, réelle ou imaginaire, célèbre ou non… Vous pouvez la visualiser dans la pièce avec vous. Que vous dirait-t-elle en vous voyant vous enfoncer dans certaines situations ? Que vous donnerait-elle comme conseils si elle vous voyait pleurer ? Ressentez sa bienveillance, ancrez ses conseils au plus profond de vous, ressentez la joie et l’entrain que vous procure la bonté de cette personne.
  • Se connaître est un premier pas à l’estime et l’affirmation de soi. Quand on se connaît, les jugements, les critiques d’autrui ont moins d’impact sur nos vies. Vous pouvez lister vos capacités, désirs, besoins, valeurs et anti-valeurs, ainsi vous prenez le droit de vous définir, ce ne sont pas les autres qui vous définissent.

 

Alors, êtes-vous prêt à faire taire Mère Gothel ? A la chasser de votre tête ? Je vous le souhaite en tout cas, il est difficile de vivre sa propre vie, lorsque l’on est attaché à des liens qui nous soumettent. Pour se détacher de ces liens, il n’y a pas d’âge, ou de meilleur moment, c’est quand on le décide. Vous souhaitant des choix et de la liberté dans vos décisions et actions. 😉

 

 

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